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Dent-dii-Chat (1472"^-149y"’) et de VÉpine { \ 4 f i f i , qui
s’allongent sur les bords du Rhône et du lac du Bourget,
ainsi que dans la vallée de Couz et de Chambéry, établissent
un lien naturel entre le Grand-Colombier de
C u lo i (1534"%, dernier sommet du Jura et le massif de
la Grande-Charlreuse, qu’on peut considérer comme le
premier groupe des Pelites Alpes du Dauphiné. Mais il
n’en est pas moins vrai que, en dehors de cette liaison
qui existe entre le Jura et les chaînes des Alpes, les
massifsde la Grande-Chartreuse, du Vercors, du Royanesç,
du Diois, sont le véritable prolongement des chaînes
secondaires ou des Petites Alpes de Savoie.
La vallée de Chambéry n’isole donc qu’orographique-
ment les chaînes du Gros-Foug, des Beauges et des environs
de Chambéry, d’avec les Petites Alpes du Dauphiné.
Le massif de la Grande-Chartreuse (fig. 17) est le plus
visité des Alpes secondaires du Dauphiné. Les magnifiques
travaux de M. Lory en ont fait une région géologiquement
classique. Chaque année des milliers de touristes
et de pèlerins, après avoir suivi l’étroite et grandiose
crevasse où bondit le Cuiers-Mort, viennent admirer
au milieu de la solitude du Désert, de ses vertes prairies,
de ses sombres forêts de sapins, de ses escarpements de
rochers blanchâtres, le magnifique monastère (977’^) qui
a remplacé, au pied du Grand-Som la cellule
de saint Bruno.
La chaîne escarpée et très élevée du Haut-du-Seuil,
terminée au nord par le mont Granier (1938"") et au
5ud par le Petit-Som ou dent de Crolles (2066*^), puis
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