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moyenne n’est pas la même dans les diverses parties des
Alpes; à Genève, ce sont les pluies d ’été qui sont les
plus abondantes (227 millimètres sur 815), sinon les
plus fréquentes (trente jours sur cent vingt-deux); mais
en se rapprochant du massif montagneux, les pluies
tombent plus souvent, et plus abondamment en
automne, par exemple, à Albertville, Grenoble, Nice,
Gap, La Mure, Barcelonnette et Briançon ; les hautes
altitudes accusent surtout des pluies de printemps, par
exemple, le mont Ventoux et le Grand-Saint-Bernard.
Voici, au surplus, le tableau des nombres de jours pluvieux
et de la hauteur de pluie par saisons et par années
moyennes.
STAT IONS
ANNÉE HIV ER P R INT EMP S É T É A UTOMNE
j o u r s h a u t . j o u r s h a u t . j o u r s h a u t . j o u r s h a u t . j o u r s h a u t .
Genève. . . 1 2 2 8 1 5 2 7 1 3 6 3 2 1 8 3 3 0 227 33 I 1 0
Albertville. . l O I I 1 6 9 2 2 2 3 7 2 7 2 4 9 2 4 2 5 5 29 404
Grenoble. . 1 1 9 8 7 1 2 7 1 6 8 2 9 1 9 1 2 7 2 3 6 32 267
Apt. . . . 8 i 6 2 0 2 I 1 3 0 2 3 1 5 2 *4 1 0 3 23 210
Nice. . 8 8 7 6 6 1 9 2 0 4 2 2 1 9 2 *7 6 4 26 353
Gap. 77 8 3 6 1 8 * 5 * 2 5 1 9 8 2 0 1 5 8 25 314
La Mure. . » 8 9 1 » 1 6 7 » 2 0 5 » 2 2 0 » 302
Barcelonnette. 9 2 539 1 8 1 2 2 2 3 *53 26 *45 2 5 238
Briançon. . 1 0 5 7 8 6 ■7 6 6 34 1 1 9 2 6 1 6 5 3 * 336
Ventoux. . *35 1 7 4 3 I + 3 1 4 6 6 18 + 29 659 2 6 2 1 7 2 4 + 8 4 0 0
( - f- n e i g e )
Saint-Bernard 1 1 9 8 9 2 2 8 2 9 5 34 337 2 8 2 6 2 2 9 1 3 0
Le nombre des jours de augmente évidemment
avec la latitude, l’altitude et le rapprochement des massifs
montagneux : il est de 4 à Nice, 5 à Apt, 10 a
Grenoble et Albertville, 13 à Gap, 30 à Barcelonnette,
36 à Briançon, 68 au Ventoux, etc. 11 en est de même
de la hauteur de la neige qui peut atteindre, dans la haute
montagne, des épaisseurs considérables, par exemple,
5 à 13 mètres au Grand-Saint-Bernard (5 mètres en
1873, 13 mètres en 1876).
Vents et orages. — Les vents qui régnent le plus fréquemment
dans les hautes altitudes (Saint-Bernard.
Briançon) sont ceux du N.-E., du N.-N.-E., W. -N. -W. ,
et E., puis ceux du S. -W. ; dans les régions inférieures
ce sont surtout les vents du S. et de l’W. L’ influence du
relief du sol sur la direction du vent provoque, du reste,
de telles variations locales qu’il est difficile de les rattacher
aux v e n t s généraux de chaque région.
Mais, parmi ces vents locaux, il en est quelques-uns,
qui s’observent assez fréquemment avec les mêmes
caractères ; telles sont les brises qui s’établissent le matin
et le soir, surtout pendant l’été, dans les vallées principalement;
le matin, elles consistent en un courant
ascendant, s'élevant des parties inférieures de la vallée,
encore refroidies par la radiation nocturne, vers les sommets
réchauffés par les rayons solaires, entraînant les
brouillards et provoquant souvent la formation de cumulus;
le soir, c’est un courant inverse, plus ou moins
froid, descendant des cimes neigeuses ou refroidies par
le rayonnement : cette brise froide du soir rend le climat
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