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de réception. Le plus bel exemple qu’on puisse citer
est la Fontaine de Vaucluse si connue, si vantée. Son
débit moyen est de 17 mètres cubes par seconde; à
l’étiage il descend à 8 mètres cubes et rarement à 5 %
Les sources du Guiers-Vif et du Guiers-Mort, alimentées
par les eaux pluviales et les eaux des neiges fondues,
engouffrées dans les crevasses des calcaires urgoniens de
la chaîne du Haut-du-Seuil et de la Dent-de-Crolles,
dans le massif de la Chartreuse, ont une semblable origine.
Mais ce sont les eaux sauvages seules qui alimentent
la belle fontaine de Dardennes ( 1 4 6 litres par
seconde) qui s ’échappe des calcaires fissurés du Faron
et des montagnes voisines pour abreuver la ville de
Toulon, au pied du dernier contrefort des Alpes de Provence.
Les sources de Gémenos près Marseille, de Saint-
Zacharie (Var), ainsi que la magnifique source de Font-
r Èvêque(fi6metresc\\bespar seconde), sur la rive gauche
du Verdón inférieur, et un grand nombre d’autres, de la
Drôme, du Var, des Basses-Alpes, etc., appartiennent au
même système. Les calcaires crevassés du crétacé inférieur
leur servent de bassin de réception. Pour en finir
avec ces fontaines vauclusiennes, nous rappellerons les
sources sous-marines de Sanary, près Toulon (au pied de
la falaise de VAigua-Douce (fig. 24), de Port-Miou auprès
de Cassis, de Bandol, de la Ciotat, de Cannes et celles
i M. Bouvier, ingénieur en chef, Congrès de VAssociation pour
Vavancement des sciences tenu à Montpellier en 1879.
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