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L’amplitude des variations dans une même année est
beaucoup plus grande, mais cependant moindre que
dans des régions voisines : elle a atteint à Genève
(en 1890); 35™'" à Carpentras; 33""'" à Apt ; 29™"' au
mont Ventoux (en 1889); 30'"'",8 à Briançon ; 30'"'" au
Grand-Saint-Bernard (1890). Elle semble donc être, en
général, d’autant plus faible que l’altitude est plus
élevée.
L’amplitude des variations diurnes présente des différences
considérables dans les stations de la plaine et dans
celles de la montagne. De Saussure avait déjà remarqué
que les variations diurnes sont plus étendues à Chamonix
qu’à Genève; Ch. Martins et M, Vallot ont constaté
aussi qu’elles sont plus régulières au mont Blanc;
dans les hautes altitudes, les oscillations diurnes se simplifient,
leur amplitude diminue ; les deux minima (de
4 heures du matin et de 4 heures du soir) et les deux
maxima (de 10 heures du matin et de 10 heures du
soir) sont remplacés par un minimum vers 5 heures du
matin et un maximum de 4 heures à 10 heures du
soir (Vallot).
C ’est, du reste, en juin, juillet, août et septembre, que
le baromètre est le plus stable ; il subit, au contraire,
les plus grands écarts pendant les mois de mars, avril,
novembre et janvier. Ainsi, à Briançon, l’écart journalier
varie de à pendant les mois de juillet, septembre
et mai, tandis qu’il atteint 2'^"’ ,9 ; 3,0 et 3™™,8
en avril, janvier et mars; de même l’écart absolu (amplitude
des variations mensuelles) qui est de 8,5 à9*"”',6 en
juin, 8,8 à 12-'" en juillet, devient 20 et 22'^'" en mars et
janvier. La même marche s’observe au sommet du Ventoux,
où l’écart absolu, qui est de 11 à 13™"" de mai à
août, s’élève à 14 et 18™- en septembre, octobre et
mars, à 25 et26mmen décembre, janvier, févriei et aviil,
^ novembre; au pied du Ventoux, à Caipentras
par exemple, l’on a 8 à 1 2 - - de mai à août, 16 à 2 8 - -
pour le reste de l’année. Les variations y sont aussi plus
fortes, dans les faibles altitudes, sauf en été (juilletaoût).
En général, les oscillations barométriques deviennent
moins brusques et moins fortes, à mesure qu on s éloigne
de la mer et qu’on pénètre plus avant dans le continent
: elles sont, en effet, plus accusées à Nice que dans
les autres stations continentales des Alpes.
Température. — La partie occidentale des Alpes est
comprise entre les isothermes annuelles de 12®,5 et
14® ( i 5® à Nice) ; r isotherme de 13'’ la coupe à peu près
en son milieu.
Le thermomètre s’élève en moyenne, chaque année, à
i3®,62àNice, 12®, 5 à Apt, 10°, 50 à Grenoble et Albertville,
9®, 34 à Genève, 9%25 à Annecy; ce dernier chiffre
se maintient dans la moyenne montagne, au moins dans
les parties méridionales ou bien exposées, par exemple
9®,21 à Gap, 9%45 à La Mure ; il s’abaisse de plus en plus
aux altitudes élevées, et devient 7" environ à Barcelonnette
et Briançon, 3°, 7 au Ventoux et i°,7 au Saint-
Bernard.
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