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la crête du Saint-Eynard (1359"'), qui s’élève à pic au-
dessus du cours de l’Isère et du Graisivaudan, en face
de la chaîne de Belledonne, limitent au sud-est le groupe
de la Chartreuse. Au sud-ouest, les chaînons et leurs
vallées subordonnées viennent tous aboutir au cours de
l’Isère dans la grande cluse de Voreppe. A l’ouest et au
nord, le groupe pittoresque et accidenté des montagnes
qui entourent le célèbre couvent se distingue nettement,
par ses hauts sommets, des plateaux du bas Dauphiné :
la montagne de la Sure (1923"^) en marque vivement la
limite. Le signal de Chamechaude (2087'"), cette grande
pyramide placée au milieu du massif, en est le point
culminant. Au sud du Guiers-Mort, le Charmant-Som
( 18 7 1 ’Q rivalise presque de hauteur avec les autres pics.
Plus loin, nous dirons comment les anciens glaciers
quaternaires ont pu pénétrer dans les massifs de la
Chartreuse et comment sont groupés les vestiges de
leur passage.
La cluse transversale du Graisivaudan inférieur n’est
qu un bel accident orographique qui ne saurait interrompre
l’unité de la chaîne secondaire, depuis la Savoie
jusque dans les montagnes du Comtat. Le Vercors, les
montagnes de Lans, du Royans, du Chafal, du Diois,
forment un grand plateau élevé, ondulé par de larges
plissements. Il s’étend depuis les escarpements de la
pyramide de la B u f (1627"’), au nord, jusqu’aux massifs
de Crest et de Dieulefit. A l’est, d’énormes escarpements
s’alignent comme une longue et imposante façade le
long du cours du Drac et du Buech. Les sommets de la
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