Bernard par le général Bonaparte. C’est aujourd’hui la
seule voie qu’on peut suivre en voiture dans cette partie
des Alpes ; c’était aussi un des cols les plus fréquentés par
les anciens.
A l ’est de la vallée de la Durance, le Queyras est
enfermé entre deux grandes chaînes de montagnes qui
se détachent des Alpes Cottiennes et s’avancent à l’ouest
en faisant de cette région un pays isolé.
La chaîne du nord se sépare des crêtes de la Dormil-
louse à l’est de Briançon et près du Grand-Glaiga
(3286™). Elle est, de loin en loin, surmontée du pic de
Rochehriine (3324"’), du pic de Gôte-Belle (2859“ ), du
pic de Haide-Mouriare (2810“ ), etc., etc., mais dans le
milieu de cette chaîne, \tcol d ’ Ijouard(24o(fi) fait communiquer
le bassin de Briançon avec celui du Cuil.
La chaîne du midi se soude aux montagnes delà frontière,
entre le col deS ain -V é ran ti\e co l L o n g e t{2 6 j2 fi.
Les points culminants, à partir de la grande chaîne, sont :
la pointe de la Font-Saleite (3368^), le Pic-Signalé
(3236 f i , puis le col de Vars ( 2 1 1 5 f i , entre le Queyras
et Barcelonnette. Le Grand-P ar paillon {2qpofi,\e Grand-
Bernard (3048 ■") et plusieurs autres sommets élevés se
projettent en avant vers le confluent de l ’Ubaye et de la
Durance.
Les AIpes-Maritimes, depuis le col de Larche et la
vallée de la Sturea se prolongent au sud sur une longueur
de 180 kilomètres, jusqu’au col.de Gadihone, en
dessinant un quart de cercle. Le massif àtVEnchaslraye,
sur le versant français, constitue un centre orographique
important et présente des cimes élevées entre autres le
Timbras (3031 f i , qui les domine toutes. Puis, la ligne
de partage des eaux se trouve sur le territoire italien. Les
sommets de \a GollaLunga {2'y 10 f i , le Matto ( joSq f i , la
Bocca dell’ Argentier a {}2()j f i , la Gima de Gelas (3135""),
le Glapier de Pagarin (3046 f i , avec leurs glaciers, et le
Mercantour ( 3 1 6 7 “ ) sont campés au point de flexion
vers le sud-est de la chaîne des Alpes-Maritimes.
Les cimes de la ligne de faîte s’abaissent ensuite jusqu’au
co/ de Tende; néanmoins,sur cette ligne continue
de montagnes, les cols gardent une hauteur moyenne de
2500 mètres et ne sont que des sentiers à piétons. Pourtant,
au nord de Vintimille, il en est un, le col de Tende
( i S j ) f i , qui met la vallée de la Roja en rapport avec
celle de la Stura. Depuis le xviiP siècle, une bonne route
permet aux voitures de le franchir.
Au delà des montagnes du Var, dont l’Enchastraye
constitue un des trois groupes principaux, commencent
les Alpes Liguriennes. A l ’ouest du col de Tende, se dresse
le sommet le plus élevé, le Mongioie { y j j ^ f i . L’abaissement
de la chaîne se manifeste ensuite rapidement, et,
vers le point le plus bas (495 f i , passent la route du coi
de Gadihone et le chemin de fer de Savone à Mondovi et à
Turin. Là, les montagnes se rapprochent du littoral, mais
ce ne sont plus les Alpes Occidentales, ce sont les
Apennins.
« Bonaparte profita de cette dépression, en 1796, pour
tourner l ’armée austro-piémontaise qui lui Disait face
au col de Tende ; il fit passer le gros de ses troupes par
fel
l
H
i) il. .q
n
r ^ \',i I:
IfMS
i!
rAu
t fI e- I •
u- li
Hf
i! -