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210 LES GLACIERS
dirigeant encore du côté du Viso, on voit apparaître
deux glaciers à l’ombre du pic d ’A s ti (3163'") et du
sommet de VAiguillette (3 2 9 7 ’^), sur les limites du
Queyras et de l’Italie. Les flancs de la grande pyramide
sont trop abrupts pour retenir des glaciers, et la neige ne
fait que blanchir leurs crevasses et leurs anfractuosités.
Plus au sud, dans l’Embrunais, quatre petits glaciers
forment un groupe isolé, plaqués, chacun, dans les cirques
creusés à la base nord des pics de Paneslrel (3253 f i , de
la Font-Sancte (314 \ f i , des Heuvières (3273'Q et du pic
Signalé {3236 f i . Au sud-est de Guillestre et sur les
frontières de la France, c’est-à-dire de l’Embrunais et de
l ’Italie, les glaciers de Marinet sont protégés par les cimes
de Vaiguille de Chambeyron (3400 contre Paction
destructive des rayons solaires et terminent, avec celui de
la Roche-Blanche onde la Rocca-Blancia (3193 f i , sur la
frontière, la série des glaciers des Alpes Françaises. Mais
en descendant plus avant vers les Alpes Maritimes, on
voit apparaître surle versant italien un assez grandgiacier,
le Ghiacciajo délia Maledia^, qui se développe sur les
pentes septentrionales du Clapier de Pagarin (3046’") et
de la Cima dei Gelas (3137 f i , le mont Blanc des Niçois,
leur cime populaire, à l ’est et non loin de la cime rivale
du Mercantour (3167 au nord-est de Saint-Martin-de-
Lantosque.
i C f. Valentin de Gorloff, Ascensions dans les Alpes Niçoises.
(A n n . C . A . F ., 17® année, 1890, p. 155). — Carie de France du
service vicinal, feui lle XXVlI-32. Fontan.
NIVEAU INFERIEUR DES; NEIGES PERMANENTES 2 1 1
A l’approche des eaux tièdes de la Méditerranée et au
milieu d’un dimatplus doux, quise fait déjà sentir dans les
plaines, c’est là que s’arrête cette immense suite des glaciers
de la chaîne des Alpes, dont les premiers amas commencent
à teinter quelques-unes des hautes cimes du
bassin du Danube, pour se développer presque sans
importante lacune jusque vers la Provence et les Alpes
Maritimes.
La limite des neiges permanentes ne peut être fixés
d ’une manière absolue ; elle varie suivant des conditions
locales d’altitude, d’exposition, et sous l ’influence de
masses réfrigérantes, amoncelées dans le voisinage. Schlagintweit,
pour le massif du Mont-Blanc, a fait osciller
leur niveau inférieur entre 2860 et 3100 mètres. Sonklar,
pour les Alpes Occidentales de la Suisse, de la Savoie et
du Piémont, le place entre 2660 et 2860 mètres ; mais
les grands glaciers, par suite d’une alimentation abondante,
descendent bien plus bas. Dans la vallée de Chamonix,
le glacier des Bossons, mal retenu sur ses pentes,
atteint la cote de 1099 mètres, et la grotte de glace où
sont les sources de l’Arveyron, à l’extrémité du glacier
des Bois et de la Mer de Glace, s ouvre à 1 125 mètres.
On sait que dans l’Oberland bernois, le glacier de
Grindelwald inférieur, pousse ses glaces frontales encore
plus bas, à 983 mètres !
Dans la partie des Alpes Occidentales, où il n’y a que
des glaciers de second ordre, leur niveau inférieur reste
bien plus haut.
Au-dessus de Saint-Christophe-en-Oisans, le glacier de
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