emprunts pour vulgariser ses observations toutes nouvelles*.
Le Gapençais est la région des Hautes-Alpes qui présente
les blocs erratiques les plus remarquables par leur
nombre, la variété de leur composition minéralogique,
leur lieu d’origine et le chemin parcouru. Les grandes
pierres abondent également dans le Valgodemar, le
Champsaur, les Freyssinières, la Vallouise, le Queyras;
mais, par suite du voisinage des montagnes dont elles proviennent,
on n’est pas sûr qu ’elles aient été charriées de
loin par les anciens glaciers, plutôt qu’écroulées des cimes
voisines. Il n’en est pas de même dans les environs de
Gap, car les blocs sont généralement d’une composition
différente de celle du sol sur lequel ils reposent; ce sont
des fragments de toutes les roches des vallées supérieures
du bassin de la Durance : des granites, des protogines,
des diorites, des euphotides, des variolites, des quartzites,
etc. Tous ces fragments ne sont pas dispersés au
hasard, mais chaque série est groupée d’après son lieu
d’origine, suivant les lois formulées par Guyot pour ia
répartition du terrain erratique en Suisse.
Dans le Gapençais, comme partout ailleurs, on a fait
et on fait encore une guerre d’extermination aux blocs
erratiques les plus en vue, les plus gros. Les plus remarquables
ont déjà disparu depuis la construction des
canaux, des routes, des chemins de fer. Néanmoins il en
1 David Martin, Note sur la conservation de blocs erratiques hauts-
alpins (B u ll, de la Société d’éiudes des Hautes-Alpes, 1889).
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