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de Barcelonnette et au col de Larche, car le mont Viso,
situé en dehors de la frontière française sert plutôt de
jalon que de limite ; ensuite, sur le versant occidental,
les Grandes et Petites Alpes du Dauphiné, dont le Pelvoux
est le massif le plus important. Elles s’étalent depuis la
chaîne frontière jusqu’au cours du Rhône.
A partir de la vallée de Barcelonnette et du cours de la
Stura jusqu au col de Cadibone, la chaîne principale des
Alpes, la ligne de faîte, se développe au S.-E., sous le
nom d ’Alpes Maritimes ; aVO. et au S.-O. , se ramifient
jusqu’au cours du Rhône et aux rives de la Méditerranée,
les Grandes et les Petites Alpes de Provence.
Les Alpes Piémontaises, moins étendues en surface
que les Alpes Françaises, enchevêtrent les angles rentrants
et sortants de leurs limites respectives tout le
long de la ligne de partage des eaux, si bien qu’on n ’a
pas pu les désigner sous des noms spéciaux.
D’après ce que nous venons de dire, les Alpes Occidentales
peuvent se diviser en neuf systèmes principaux,
dont les limites sont loin d ’être tracées sur les
cartes aussi régulièrement que sur le tableau schématique
suivant, dressé pour faire comprendre le plus rapidement
possible les dispositions générales de tout cet
ensemble de montagnes et les rapports réciproques des
divers groupes entre eux. Pour compléter cette étude,
il suffirait d’examiner avec soin une bonne carte et de
consulter le mémoire déjà cité de M. Levasseur. (Voye z
tableau p. l o o - i o i .)
Les divisions que nous venons de tracer, correspon-
H Y P SOME T R IE . CO L S P R IN C IP AU X . A L P E S G R A IE S 9 7
dent en quelque sorte à autant de régions naturelles,
différenciées les unes des autres par le climat, la culture
et les moeurs. La Savoie n’a-t-elle pas une physionomie
à part qui la distingue du Dauphiné et surtout de la
Provence ? Et ces deux provinces ne présentent-elles
pas elles-mêmes un caractère particulier, facile à reconnaître
pour chacune d’elles, développé en partie sous
l’influence des éléments météorologiques de chaque
grande région?
Nous avons déjà exposé les divisions géologiques des
Alpes en chaînes secondaires et en quatre zones principales
pour les grandes Alpes.
Malgré la multiplicité de leurs divisions, les Alpes
Occidentales offrent une surface moins étendue que celle
de chacun des deux autres groupes. Mais cette sorte
d’infériorité semble, pour ainsi dire, compensée par l’ importance
du massif du Mont-Blanc dont le sommet
domine majestueusement les géants de toute la chaîne !
Après ce regard rapide, jeté sur forographie des Alpes
Françaises et l’ensemble de leur allure, il est temps de
donner quelques renseignements hypsométriques, en
citant l’altitude de leurs principaux sommets et de leurs
cols les plus importants *.
1 C f. Levasseur, op. cit. — Le capitaine Mieiilet, Carte du massif
du Mont-Blanc au 40.000®, 1865. — A. Joanne,///ra et Alpes Françaises.
— Civiale, Les Alpes au poini de vue de la géographie physique
et de la géologie, 1882. Paris. — Annuaire du Club Alpin fr a n çais,
passim... etc. — Elisée Reclus, La F ran c e.— VLXai Major, carte
du dépôt de la guerre, etc.
F a l s a n , Les Alpes Françaises. 7
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