immense où viennent s’engloutir Ies glaces et les moraines
du glacier Blanc et du glacier Noir, ce gouffre de
la Haiite-Vallouise, gouffre de près de 2000 mètres de
profondeur, resté béant au pied des Ecrins et du Pelvoux
! Mais nous sommes entraîné plus loin par les
rigueurs de notre programme. Au lieu de céder aux impressions
de notre jeunesse, encore pleines de vivacité, au
lieu de nous attarder à évoquer le souvenir de nos courses
et de nos études, il nous faut à regret dire adieu à l’Oisans,
à ceux qui l’aiment, à ceux qui l ’on fait connaître!
Au sud du massif du Pelvoux, il n’y a plus de grands
groupes de glaciers, ni même de glaciers considérables,
mais seulement des amas de névés et de glaces plus ou
moins étendus, qui ne peuvent persister toute l’année que
si une disposition favorable du sol les met à l ’abri des
rayons solaires d’une manière suffisante.
Donc, presque partout, même sur la plupart des montagnes
les plus élevées, on voit disparaître irrégulièrement
et petit à petit les neiges de l’hiver et du printemps.
Les glaciers permanents sont rares.
En face de Y aiguille d ’OIan (3833™) (fig. 35) et de la
grande ceinture des glaciers du Pelvoux, le glacier de
Man-Cros, abrité par la crête du mont ChailloI (3 2 1 1 f i ,
apparaît sur les pentes nord du Valgodemar. Dans une
position analogue, mais plus à l’est, il y a encore deux
glaciers, le glacier de Chaulier et un autre moins important;
ils se maintiennent à l’abri du Grand-Pinier
(312Ó™) et du Petil-Pinisr et laissent couler leurs eaux
dans la Biaysse, un des affluents de la Durance. En se
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