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profondes échancrures du Guiers-Vif et du Guiers-Mort.
Lesautrescols,étant ouverts au-dessus de l’ancien niveau
Fig. 38. — Bloc erratique, aujourd’hui détruit,
autrefois situé à l ’entrée de la Chartreuse de Portes (Ain)
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F i g . 39. — La Grosse-Pierre-Bise, bloc de phyllade noire, en partie détruit,
378 mètres cubes. Montarfier, près Belley (Ain).
de la mer de glace delphino-savoisienne, n'avaient pu
offrir un passage aux glaces venues des Alpes; la vallée du
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Sapey est bien couverte de débris erratiques, mais la
barrière du col de Porte (1332™) n’a pu être franchie.
Avant l’envahissement de la région par les glaciers
alpins, de petits glaciers locaux, reconnaissables encore
à leurs moraines calcaires, fonctionnaient dans le massif
F ig. 40. — Moraine d ’Antimont, près Thodure (Isère).
de la Chartreuse, cormne il en fonctionnait d ’autres dans
le Vercors, le Royanez et dans le Bugey.
Après s’être échappé des défilés du Rhône, du Bugey,
de la Savoie et du Dauphiné, le grand glacier du Rhône,
combiné avec les glaces delphino-savoisiennes, s ’épanouit
en éventail dans les plaines étendues devant lui.
Alors, il pénétra dans toutes les vallées ouvertes sur son
passage. Dans les montagnes du Bugey, il s ’éleva jusy
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