les frontières du Tyrol, du pays de Salzbourg et de la
Carinthie. Le massif de FOEtzthal présente des champs
de glace d’une étendue totale de 575 kilomètres carrés
environ !
Les glaciers tyroliens, quoiqu’ils aient été explorés
les derniers, bien après ceux de la Suisse, sont néanmoins
fort intéressants à étudier, et présentent des surfaces
étendues. Aussi ne doit-on pas être surpris d’en
voir échapper de grands courants de glace, comme le
Paster je , le Vernag, etc., que les travaux des géologues
autrichiens, Sonklar, Simony, les frères Schlagintweit,
etc., ont fait connaître au monde savant et ont révélé à
l’admiration des touristes.
Encore plus à l’est, au milieu des Alpes autrichiennes,
on ne voit plus que des glaciers isolés, ceux de Dachstein,
de la Marmolata, de Terglou. Puis le niveau supérieur
de la chaîne s’abaisse progressivement ; les glaciers
deviennent de plus en plus rares , ils finissent par disparaître
dans les plaines, loin des sommets élevés. Les
hautes vallées ne sont plus assez encombrées par des
neiges permanentes pour subvenir à leur alimentation.
Dans la chaîne française, le nombre des glaciers est
considérable, et, des collines lyonnaises, on les voit se
profiler à l’horizon sans discontinuité, sur une longue
partie de la chaîne, depuis l ’Aiguille d’Argentière et f Aiguille
Verte jusqu’au Taillefer, et, lorsque la neige recouvre
les sommets moins élevés du Vercors, cette ligne
éblouissante de blancheur se prolonge au sud jusqu’au
delà du Grand-Veymont (2341™).
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F ig . 26. L ’Ortler et le glacier de Trafoi, d’après une photographie de M. l’abbé Barrai
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