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chaque cirque, ouverts sur les flancs des plus hautes
cimes, servent de lits à des courants de neige et de glace
dont le volume est en rapport avec les dimensions des
cuvettes de réception et des profondeurs ou ils s amassent
et d’où ils s’écoulent lentement. La crête qui dessine le
pourtour du cirque est même tellement étroite, que les
glaciers se déversent alternativement soit au centre, du
côté de la Bérarde, soit sur les pentes extérieures. Ainsi
les glaciers de la Selle, de la Bonne-Pierre, de la Pilalle,
du Chardon, du vallon des Seleltes, de la Mariande, du
Pierroux, viennent en convergeant apporter le tribut de
leurs eaux dans le bassin du Vénéon, tandis que les
autres, les glaciers du mow/ de Lans, du Clôt des Cavales,
de la Platte-dâs-Agneaux, d ’Arsine, \e glacier Blanc, le
glacier Noir, le glacier duSelé , etc., etc., se déversent
dans les vallées extérieures, de la Romanche, de la Guisane,
de la Vallouise, qui cernent le massif du Pelvoux,
au nord, à l ’est et au sud.
Ce serait un plaisir pour nous de rappeler les escalades
glorieuses et pleines de périls, tentées avec succès par
MM.Whymper, Baretti,Vincent, Coolidge, Devin, Perrin,
Duhamel et par tant d ’autres alpinistes dont nous ne
pourrions citer tous les noms. Nous aimerions aussi à
décrire, d’après leurs travaux, les merveilles de l’Oisans :
la Barre-des-Écrins (4103 f i , la plus haute cime du Dauphiné,
\ax\o\xeMeije (3 f i l f i (fig 34),\e Pelvoux {3(3 38 f i ,
qui donne son nom au massif dont il occupe le centre, le
pic(4083 dédié à Lory, ce savant professeur qui s ’est si
bien identifié avec les Alpes Dauphinoises, enfin l ’abîme
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