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10 AV E R T I S S E M E N T
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Provence et le Dauphiné, des questions capitales. Notre
ami s ’en est donc occupé depuis longtemps, et il s’est
empressé de résumer pour nous ses idées à cet égard, en
s ’aidant de documents inédits, communiqués par son
parent, M. de Ribbe, secrétaire perpétuel de l’Aca“
démie d’Aix, et en consultant les savants ouvrages de
M. Demontzey, de l’Institut.
M. le D'' A. Magnin nous permettra de le remercier
amicalement d’avoir bien voulu enrichir nos notes de
quelques-unes de ses observations faites dans les Alpes.
En s ’arrachant à ses occupations absorbantes de professeur
à la Faculté des sciences de Besançon, il a bien
voulu nous remettre un chapitre sur la météorologie et
un autre sur la flore moderne des Alpes Françaises.
M. C. Rey, le savant entomologiste lyonnais, a
consacré quelques pages aux coléoptères les plus remarquables
qui vivent dans les Alpes et près de leurs glaciers
; de son côté, M. César Chantre a raconté avec
entrain quelques-unes de ses chasses aux papillons dans
les mêmes montagnes. Ces deux naturalistes ont ainsi
comblé une lacune que nous ne pouvions remplir, et
nous les remercions vivement de l’intérêt q u ’ils ont
ajouté à nos esquisses.
L’étude des mollusques alpins revenait de droit à
M. A. Locard, dont les travaux ont tant de notoriété et
qui nous avait obligeamment permis de compter sur son
concours d’ami et de parent.
A V E R T I S S E M E N T I I
Ces dettes une fois payées, nous aurions à citer les
noms des auteurs dont les ouvrages nous ont fourni les
matériaux variés qui pouvaient seuls nous permettre
d’entreprendre et de mener à bien notre tâche. Si nous '
n’avons pas obtenu leur concours immédiat et personnel,
nous avons du moins puisé largement à la
source de leur science et profité de leurs recherches.
Ces noms, nous les retrouverons bientôt dans le cours
de notre premier chapitre dont ils relèveront l’ intérêt.
La gloire des savants qui ont le plus étudié les Alpes
est devenue inséparable de ces montagnes, dont on ne
saurait parler sans évoquer le prestige de leurs travaux.
Il serait donc inutile de faire ici leur énumération.
La collaboration de nos amis nous rend moins inquiet
au sujet de l’accueil réservé à ces deux volumes.
Nous serions satisfait, si nous étions au moins parvenu
à ménager le temps de nos lecteurs, et à leur donner une
idée générale des Alpes Françaises, en leur évitant la peine
que nous avons prise pour réunir et brièvement exposer
des documents puisés à bien des sources.
A. FALSAN. ’ '
Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, près Lyon, le 14 mai 1892.