bien là qu’on devrait trouver les preuves les plus évidentes
de la pluralité des périodes glaciaires, si vraiment
il y avait eu des récurrences importantes et générales des
phénomènes de la glaciation. Pourtant, ces preuves n’ont
pu encore être découvertes, malgré d’ardentes recherches.
On a cité, il est vrai, quelques exemples de répétition de
terrain erratique au pied des Alpes, en Suisse et en
Savoie. Mais ces dispositions de terrain n’ont pu convaincre
la plupart des géologues. Ils ne voient là que de
simples accidents locaux q u ’on pourrait expliquer
rationnellement, soit par des glissements découches, soit
par des oscillations deglaciers, peu importantes. Il serait
donc au moins prématuré et imprudent d’en tirer des
conclusions générales. Ce n ’est pas d ’ailleurs le moment
de revenir sur ce sujet; il suffit de faire cette simple
remarque.
Naturellement, quelquesphénomènes analogues àceux
que nous venons de décrire dans le bassin du Rhône ont
dû se produire, mais avec moins d ’ampleur, dans le bassin
limitrophe de la Durance. Nous avions projeté de faire
pour cette partie de l'erratique alpin ce que nous venions
de terminer pour celui du bassin du Rhône. Il y avait là
une lacune à combler ; mais il ne nous a pas été possible
d ’entreprendre ces explorations qui auraient eu
tant de charme pour nous. Aussi, avons-nous été heureux
d’apprendre que M. David Martin s ’était mis à
l’oeuvre et avait débuté par l’étude du terrain et des
blocs erratiques des environs de Gap (fig. 46). Nous nous
sommes donc empressé de lui faire quelques intéressants
F a l s a n , Les Alpes Françaises.
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