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d’une vénération superstitieuse*; c ’était un pic vierge,,
sublime dans son isolement H
Du inoiit Vtso et du col de Valante { i S i o f i , au col d e
Tende, sur une distance de plus de 100 kilomètres en
ligne droite, les sommets les plus hardis de la ligne de
faîte n’atteignent pas 3500 mètres.
Le col d'Agnel (2700"’), muni d ’un hospice et celui de
Sahil-Vèran (a q o o fi sont franchis par les piétons et les
mulets pour aller des vallées du Queyras et de Saint-
Véran (2010™) (fig. 13), le village le plus élevé de
France, à Château-Dauphin (1283*^), bâti au milieu des
forêts de la vallée de la Vraita (Piémont). Le col d’Agnel
est un des plus fréquentés de ia chaîne des Alpes; il a
été franchi en 1515 par une partie de l’armée de
François D, et en 1 702 - 1743 par le inaréchaD de
Berwick avec un corps de troupe pour envahir la
France.
En aval de ce point il y a d’autres cols, mais ils sont
difficiles et peu fréquentés. Nous ne dirons même pas
leurs noms, pour ne citer que celui du col de Larche, delà
Madeleine ou de Largentière (1995'”)) illustré par
le passage de Bayard, en 1515, à la tête de l’armée
française, passage si prompt, si inattendu, que Michelet
le trouve plus merveilleux que celui du Crand-Saint-
^ C f. Elisée Reclus, La France, p. 186.
2 En 1875, MM. Montaland, Sestier et Benoist, de la Section lyonnaise
du CIiib-Àlpin,i\.\xtx\i les premiers touristes français qui l ’escaladèrent
. Depuis, on a souvent suivi la route tracée par eux.
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