d’oe il, convenir encore mieux à la prehnite de
France, dont une variété, savoir la rhomhoïdale
( Jig. i 83 ) , est semblable au feld - spath unitaire
, excepté que l’incidence mutuelle des faces
r , r ’ , est d’environ un degré plus forte que celle
des faces correspondantes sur le feld-spath. Plus
les découvertes se multiplieront, et plus il est
probable que l’on rencontrera de ces analogies
capables d’en imposer d’abord , mais qui n’existant,
pour ainsi dire , qu’à la surface , ne soutiennent
pas l’épreuve de la division mécanique.
4. La propriété électrique que les cristaux de
prehnite acquièrent par la chaleur, s’exerce dans
le sens d’un axe qui passeroit par le milieu de
la facette P ( Jig. 184) et de son opposée, ou
qui seroit parallèle à la grande diagonale du
. rhombe T ( Jig. i 83 ). O r , dans les cristaux
électriques par la chaleur, dont la structure est
connue, tels que ceux de tourmaline, de topaze
et de mesotype, l’axe électrique se confond toujours
avec celui de la molécule soustractive. Par
exemple , dans la tourmaline, il coïncide avec
l’axe même du rhomboïde primitif; dans la iné-
sotype, il coïncide avec l’axe qui passe par les
centres des bases du prisme qui représente * en
même temps la molécule intégrante et la molécule
soustractive. D’après cette observation, j’ai
présumé que les molécules de la prehnite, dont
une seule face est donnée par la division ïnécanique
, savoir celle qui répond à T {Jig. 182 ) ,
pourrait bien être un prisme rectangulaire, dont
les autres faces seraient parallèles à P et à M.
Dans cette hypothèse, l’axe électrique passeroit
aussi par le centre des bases P de la molécule,
au lieu qu’en adoptant pour celle-ci un prisme
rhomboïdal semblable à celui de la fig. i 83, il
faudrait supposer, contré l’analogie , que l’axe
électrique passât par le milieu de l’arête z et de
son opposée. De légers indices de lames que j’ai
entrëvus dans les fractures des cristaux , semblent
confirmer cette idée que je ne propose, au
reste, que comme une simple conjecture.
J’ai tenté inutilement de m’assurer si les parties
dans lesquelles résident les deux électricités
différaient l’une de l’autre par leur conformation.
J’ai bien aperçu dans certains cristaux des espèces
de rudimens de facettes à l’endroit d’un
des pôles électriques ; mais ces cristaux n’étant
point terminés du côté opposé, on ne pouvoit
savoir si les facettes dont il s’agit auroient été
nulles de ce même côté ; et lorsque j’ai quelquefois
rencontré des cristaux complets , leur forme
n’étoit pas assez nette, pour permettre de recon-
noître la présence ou l’absence des facettes qui
auroient troublé la symétrie.