primitive, et d’autres qui en offrent des traces à
la surface.
Les pyroxènes de ces difl’ér&ites localités présentent
ordinairement les formes des Variétés bis-
unitaire et triunitaire. La variété soustractive .se
trouve à l’île Bourbon.
Dolomieu a observé des pyroxènes triunitaires
sur une roche qu il désigne comme intermédiaire
entre le trapp et le pétrosilex , et qu’il avôit rencontrée
dans la vallée de Barrège, en sorte qu’elle
lui a paru n avoir aucune relation avec les volcans
(i).
Le pays d Arendal en Norwège fournit plusieurs
variétés de . la, meipe substance , que je ne sache
pas avoir été encore trouvées ailleurs ; telles sont
celles que j ai nommées pérïhexaèdre, périoctaèdre
et sexoctonale. O n , y rencontre aussi le pyroxène
bis-unitaire. Je suis redevable des cristaux de ces
variétés r, qui sont dans ma collection , à MM
Albilgaard et Manthey, et au. Cit. Lasterie, Je
viens de recevoir de M. Hoflinahn Ban g , un cristal
de la variété octqduodécimale, qui a environ deux
centimètres d épaisseur , et que ce savant naturaliste
a trouvé dans le même terrain.
2 Les pyroxènes translucides et plusieurs de
ceux qui sont opaques ont'leur surface extérieure,
lisse et assez éclatante. D’autres, parmi ces der-
(i) Journ. de pjhys., avril, ,1798 , p. 807,
niers , l’ont terne et même âpre au toucher. L éclat
intérieur est médiocre dans quelques-uns, tandis
que d’autres présentent dans leurs fractures^ dés
reflets àpeu près aussi brillans que ceux dé 1 amphibole.
Tels sont en particulier les cristaux qui
ont pour enveloppe ün basalte compacte ; mais
lorsque ces cristaux, ou plutôt leurs fragmens, sont
assez sailîans pour qu’en faisant varier la position
du basalte , on puisse apercevoir leurs divers
joints naturels, on parvient, à l’aide d’un oeil un peu
e x e r c é , à saisir les différences qui existent entre
les inclinaisons de ces joints et Celles des joints qui
ont lieu dans les cristaux d’amphibole. Les variations
dont je viens de parler dépendent, en partie,
de l’action du feu qui a été nulle sur certains p}
roxènes , et plus ou moins sensible sur les autres ,
et en partie des différens degrés de pureté de ces
corps , dont quelques-uns paroissent .mélangés de
fer en proportion très-sensible.
3. Les pyroxènes, en général, sont assez petits ,
il y en a de ve rts , fortement translucides', qui
n’ont guère qu’un demi - millimétré d épaisseur.
J’en ai un qui jouit des mêmes qualités, et dont
le volume est beaucoup plus sensible. Il m avoit
été donné sous le nom de tourmaline verte. Le
plus gros cristal de cette espece que j aie v u , et
qui venoit d’Arendal, a quatre centimètres de longueur
sur une épaisseur de 22 millimétrés.
4, Parmi les cristaux de pyroxène , il en est