une moitié est censée avoir tourné sur l’autre,.
d’une quantité\égale à un sixième de circonférence.
Voyez là variété de spinelle, qui porte
le même nom , /. II, p. 499.
Henckel cite des pyrites cuivreuses qui., d’après
la description qu’il en donne (1) , seroient
des pyramides droites ayant pour faces des triangles
isocèles. Rome de Lisle, qui en parle d’après
lu i , en fait sa 3e. variété, p. 3ia . Je n’ai point
observé cette forme, qui dérogeroit à la symétrie
ordinaire des cristaux, en ce que les décrois-
semens n’agiroient pas de la même manière, relativement
à des parties opposées entre elles sur
la forme primitive.
Indéterminables.
6. Cuivré pyriteux concrétionné. En masses
mamelonées ou tuberculeuses, dont la surface
est souvent d’un gris-bronzé, plus ou moins somb
re , et dont la cassure est plus terne que celle
des autres variétés.
<7. Cuivre pyriteux amorphe. En masses quelquefois
très-considérables.
A c c i d e n s d e l u m i è r e .
■Cuivre pyriteux irisé. Vulgairement pyrite à
gorge de pigeon ou à queue de paon.
(1) Pyritologie , traduct. franc. , p, 58.
A N N O T A T I O N s.
I. Le cuivre pyriteux est la plus commune
des mines de ce genre. On le trouve en filons
plus ou moins étendus, ou en masses adhérentes,
soit à d’autres espèces de cuivre, soit à des pierres
de diverses natures. Il est assez rare de le rencontrer
sous* des formes régulières, et dans ce
cas ses cristaux sont ordinairement peu prononcés,
et leur épaisseur n’excède guère deux ou
trois millimètres. Le Derbishire en fournit des
groupes irisés qui recouvrent la surface de la
chaux cârbonafée cristallisée.
Ü$ Parmi :les substances que l’on a appelées 777-
rites martiales y plusieurs contiennent du cuivre
que fou a; régàrdé comme n’y étant qu’accidentellement,
et l’on assure que toutes celles qui ont
été mises au' rang des pyrites ouivreuses, renferment
du fer. Dans celles-ci, suivant Cronstedt,
Bergmann et de Born, le cuivre est même uni
à une très-grande portion dé fer. O r, s’il n’est
pas. douteux q u i! ’n’y ait du fer sulfuré, proprement
dit, peut-on de même établir comme certaine
l’existence d’une véritable mine de cuivre
sulfuré, distinguée du sulfure de fer mélangé de
cuivre? Ce que nous savons * jusqu’à présent, c’est
que l’on observe , dans les différens morceaux du
cuivre pyriteux, une gradation de nuances depuis
le jaune-clair jusqu’au jaune - foncé , et appro