duits de ces combinaisons, mineralisateurs les principes
combinés avec le métal, et minéralisation
1 acte ineme de la combinaison. On disoit f e r minéralisé
par le soufre y f e r minéralisé par le carbone
, etc.
5°. Combiné avec un acide, tel que l’aoide carbonique
, 1 acide muriatique, etc. C’étoit un autre
genre de minerai, que l’on indiquoit de la même
maniéré, en disant par exemple, plomb minéra-
. lisép a r Vacide aérien.
Nous avons profité du langage de la nouvelle
çliimie, pour exprimer ces différons états. Mais
comme il n’offroit point d’expressions assez variées
, pour remplir complètement l’objet que nous
nous proposions, nous avons tâché d’y suppléer,
en donnant, dans certains cas, des inflexions particulières
aux noms des substances. Voici l’ordre
de notre nomenclature.
i°. Le métal pur sera indiqué par le mot de
natif, exemple : or n a ï f y argent n atif y etc.
2°. Lorsqu’un métal à l’état métallique sera uni
à celui qui détermine.le genre, nous en modifierons
le nom, par la terminaison en al. Ainsi, nous
appelerons f e r arsenical la combinaison du fer
avec l’arsenic , dans la substance qu’on nomme
communément mispickel.
3°. L ’union d’un métal avec l’oxygène sera désignée
par le mot oxydé y ajouté à celui du métal,
exemple: f e r oxydé y bismuth oxydé, etc.
Mais si un autre métal pareillement oxydé minéralisé
celui qui détermine le genre, son nom se
terminera en é , exemple : plomb oxydé arsénié,
au lieu de plomb oxydé combiné avec l’arsenic
oxydé.
4°. Si le minéralisateur est un combustible ,
nous nous servirons du langage de la nouvelle
chimie en disant, par exemple , fe r sulfuré, fe r
carburé y etc., pour exprimer la combinaison du fer
avec le soufre ou avec le carbone.
5°. Si un métal, ou plutôt son oxyde, est combiné
avec un acide , le même langage nous fournira
les dénominations de f e r oxyde s u fa t é , de cobalt
oxydé arseniaté, etc. ( i ) , pour désigner l’union
du fer avec l’acide suliurique, celle du cobalt
avec l’acide arsenique, etc.
Mais il arrive souvent qu un métal s unit accidentellement
à une e s p è c e proprement dite. Dans
ce cas , nous emploîrons la terminaison f e r e , en
disant, par exemple, fe r sulfuré aurfere , bismuth
n a t f arsenfère, pour faire connoître que
l’or ou l’arsenic n’est ici qu’un principe additionnel
(2).
(1) On peut sous-entendre le mot oxydé y parce que le
titre de la soudivision à laquelle appartient l’une ou l’autre
espèce, indique que le métal principal est à l’état d’oxyde ;
et c’est ainsi que nous en userons pour abréger.
(2) On pourra nous reproclièr un défaut d uniformité
dans notre nomenclature, qui désigne ailleurs par le nom