consiste en ce que si l’on mène une ligne droite
de l’extrémité supérieure O ( jig . i3a ) de l’arête
H , à l’extrémité inférieure de l’arête opposée, ou
de celle qui aboutit en A , cette ligne se trouve
perpendiculaire sur l’une et l’autre arête. Dn
moins est-il vrai qu’en déterminant la hauteur de
la. molécule, d’après cette hypothèse, on parvient
à des lois simples de décroissement, relativement
aux formes secondaires. Or , cette propriété est
d’autant plus remarquable , qu’elle existe également
dans les molécules des autres substances minérales,
dont la division mécanique conduit aussi
à un prisme oblique qui a pour bases de véritables
rhombes ; et j’ai retrouvé cette même propriété
dans la molécule des cristaux de nickel sulfaté
obtenus par le Cit. Leblanc , dont je parlerai
à l’article de cette substance métallique.
5. Rome de Lisle regardoit la différence de
configuration qui a lieu entre les sommets de ¡’amphibole
équi-différent comme l’effet d’un jeu de
cristallisation du même genre que ceux d’où résultent
les hémitropies. Supposons un pl^n coupant
q u i, en partant d’un point pris sur l’arête ¿(Jig-i33)
dans l’amphibole dodécaèdre, se dirige perpendiculairement
aux faces x , et soit en même temps
parallèle à l’axe. Imaginons de plus que le segment
détaché par ce plan dans la ^partie postérieure
du cristal restant fixe, nn segment semblable
pris dans un autre dodécaèdre vienne s’appli-
D É M I N É R A L O G I E . 71
qùer contre lui en prenant une position renversée,
de manière que les deux coupes adhèrent l’une à
l’autre. Le polyèdre deviendra semblable à 1 amphibole
équi-différent ; il faudra seulement supposer
que la face p et celle qui lui sera accolée se
prolongent, s’il est nécessaire, de manière à masquer
les résidus des faces r , r , et de celles qui
leur seront analogues sur l’autre segment.
L ’observation d’un cristal qui m’a été donné par
la Cit. D ré , paroît confirmer cette supposition. Ce
cristal a le même aspect que si la section faite
dans le dodécaèdre avoit passe sur la face P , a
une petite distance du sommet s , en se dirigeant
parallèlement à la grande diagonale de cette meme
face. On conçoit que , dans ce cas , le sommet
supérieur de Fhémitropie doit avoir un angle rentrant
formé par le petit triangle intercepté sur la
face P , et par* celui qui lui correspond sur 1 autre
segment.
La même supposition s’appliqueroit a la variété
sexdécimale (j%"* i 36 ) , sans 1 intervention des facettes
z , z 1 , qui ne paroissent pas s’y prêter.
L ’embarras seroit beaucoup plus grand par rapport
à la variété ondécimale ( fig. ï 35 ). Enfin,
j’observe que dans la surcomposée (Jig- i 3y ) , le
sommet inférieur réunit les faces des deux sommets
de la variété dodécaèdre (Jig. i 33 ) ; mais
la face p ( fig. l ’dj ) qui répond à P (fig* i 33 ) ,
est séparée, par la fa e e j13 des faces r\ r1 (j%* 1^7),