stances métalliques, celles qui approchent le plus
des précédentes , par leur ductilité.
7°. Ténacité. Elle s’estime d’après la faculté qu’a
un fil de métal, d’un diamètre donné , de résister,
sans se rompre , a l’action d’une force connue qui
le tire par une extrémité , tandis qu’il est fixé par
l’extrémité opposée.
Ordre des ténacités.
Or.
Fer.
Cuivre.
Platine.
Argent.
Etain.
Plomb.
8\ Dilatabilité par le calorique. Elle est sensiblement
proportionnelle , dans chaque métal, à
1 augmentation de chaleur, et ce rapport a même
lieu pour le mercure, du moins entre les limites
de la graduation du thermomètre ; mais aux approches
de l’ébullition, la dilatation suit une loi
beaucoup plus rapide que l’élévation de température
, parce que la force expansive du calorique
n étant plus balancée que très-foiblement par l’a ffinité
, est employée presque toute entière à écarter
les molécules les unes des autres.
Il est quelquefois nécessaire, dans les arts ou
dans la physique, d’avoir égard aux dilatations des
métaux. Dans ce cas, le rapport de dilatation, suivant
une seule dimension, pour un degré du thermomètre
, étant doiiné, on multiplie la fraction
qui représenté ce rapport, par le nombre de degrés
dont la température a été élevée , puis on
double le produit, s’il s’agit d’estimer la dilatation
de la surface, et on le triple , si 1 on se propose
d’estimer celle du volume ( î) ; après quoi il
ne reste plus qu’à multiplier l’un ou 1 autre de
ces produits par la surface ou par 1a. solidité du
corps, pour avoir la quantité absolue de la dilatation.
Ainsi, l’on sait, par l’expérience, qu’une
verge de fer se dilate de 9^750 de sa longueur,
pour un degré du thermomètre centigrade (2) ;
d’où il suit que si la température d’une masse dp
fer égale à deux décimètres cubes, a été élevée
de cinq degrés du thermomètre centigrade, et
(1) Les géomètres concevront aisément que cette méthode
se réduit à considérer la surface proposée , comme
celle d’un rectangle qui lui seroit égal, ou la soÜdite, comme
celle d’un parallélipipède ; à chercher ensuite 1 accroissement
de cette surface ou de cette solidité, en faisant varier
chaque dimension d’après la loi donnée de la dilatation, et
en rejetant du résultat les fractions dont le dénominateur
est affecté d’une puissance qui passe le premiër degre. Cette
marche est analogue à celle que l’ôn suit dans la différenciation
des surfaces et des solidités.
(2) Lorsqu’on emploie le therihomètr'e de Rëaumur, la
dilatation est de yj— pour chaque degré.