de s r sur P" , I2 id 4r. Valeur de l’angle o ,
I24d 24r.
La position des facettes et la légère saillie qu’elles
forment à leur rencontre, indiquent seules qu’elles
dépendent d’une loi composée ; celle que j’ai adoptée
, après divers tâtonnemens, m’a paru satisfaire
à l’observation. Mais je n’oserois en garantir l’existence
, vu la petitesse des cristaux que j’avois
entre les mains.
A C C I D E N S DE L U MI È R E .
Couleurs.
1. Anatase brun-noirâtre. Ce ton de cpuleur n’a
lieu que sur les parties tournées du côté opposé
à celui d’où vient la lumière. Celles qui sont dans
une position favorable aux reflets , paroissent d’un
gris métallique éclatant.
2. Anatase bleu.
Transparence.
1 . Anatase translucide. Il ne l’est que dans certaines
parties, et lorsqu’on le place entre 1 oeil et
une vive lumière. Les endroits translucides sont
d’un jaunë-verdâtre.
2. Anatase opaque. ,
A L n n o T A T I o n s.
i . On trouve l’anatase à Vaujani, près d’AHemont,
dans le ci-devant Dauphme , sur les montagnes
voisines du bourg d Oisans. Ses cristaux, qui
sont petits en général, et dont plusieurs sont pres-
qu’imperceptibles, ont pour gangue une roche couverte
de cristaux quartzeux et de feld-spaths, nommés
autrefois schorls blancs.
2. Nos premières connoissances sur l’anatase sont
dues au célèbre Bournon qui, en 178^, envoya
à Romé de Lisle une notice sur un cristal bleu
de cette substance , qu’il appeloit schorl dune
couleur bleue indigo. Ayant acquis depuis divers
autres cristaux du même minéral , ’il'en mesura
les angles ; et il indique i4od pour la valeur de
celui que forment entre elles les faces P , P r. Il
cite une autre variété de la meme substance, en
octaèdre moins alongé que le primitif, qui lui
parut provenir de la loi de decroissement, dont
l’expression seroit B. Mais cet octaèdre ne s’est
point encore rencontré parmi les différentes formes
d’anatase qui se sont offertes a mes observations.
Saussure a décrit aussi l’anatase , auquel il donne
le nom d'octaèdrite. N’ayant point alors de go-
nyomètre , il avoit employé, au défaut de cet
instrument, une méthode qu’il recommande, comme
susceptible d’une plus grande exactitude. Elle
cônsistoit à mesurer, avec le micromètre , les trois
côtés d’un des triangles P (fig- *67)5 ^ en