taux cl'étain oxydé brun, etc. Mais il paroit que^
dans ce cas, elle est occasionnée par la présence
d’un certain nombre de molécules qui ont perdu
leur oxygène. A l’égard des corps métalliques qui
ont l’apparence vitreuse, comme le zinc sulfuré,
le plomb carbonate , ils se rapprochent ordinairement
des substances terreuses, en ce qu’ils sont
idio-électriques , et acquièrent l’électricité vitrée
ou positive , par le frottement.
Parmi ces mêmes corps, il en est un , savoir,
le zinc oxydé , qui devient électrique , à l’aide
de la simple chaleur.
I0\ Odeur par l’action du feu. Plusieurs substances
métalliques exhalent, lorsqu’on les chauffe,
une odeur qui provient du dégagement d’un des
principes qui les minéralisoit, tels surtout que le
soufre, dont l’odeur est connue de tout le monde
, et l’arsenic , dont l’impression sur l’odorat est
semblable à celle que produit l’ail.
i i °. Les formes primitives des substances métalliques
sont celles à l’égard desquelles nos con-
noissances se trouvent le plus en retard. Les métaux
ductiles, comme l’o r , l’argent, le cuivre, e tc.,
ne laissent apercevoir aucun joint naturel. Plusieurs
de ceux qui sont combinés avec 1 oxygène
ou avec d’autres principes, n’ont encore ete rencontrés
qu’en masses irrégulières , sans indice de
structure, ou à l’état pulvérulent. Enfin, la petitesse
des cristaux, dans le mercure muriate , le
cobalt arseniaté, etc. / ne permet pas de les soumettre
à la division mécanique.
Parmi les formes primitives des métaux divisibles
qui sont purs, comme le bismuth et l’antimoine
, qu on appelle natifs , ou qui n’ont point
perdu leur brillant, par leur union avec d’autres
principes, comme le 1er sulfuré, le cobalt gris ,
c’est le cube et l’octaèdre régulier qui dominent ;
et il est probable que les métaux ductiles ont aussi
pour noyau l’un ou l’autre de ces deux solides.
Dans le cuivre gris, la forme primitive est le tétraèdre
régulier \ et parmi les substances dépourvues
du brillant métallique, le mercure sulfuré
se divise en prisme hexaèdre régulier, le zinc
sulfuré en dodécaèdre rhomboïdal, et le plomb
phosphaté en dodécaèdre bipyramidal ; en sorte
que la classe dont il s agit a cela de particulier,
qu elle offre la réunion des six formes primitives
connues. . .
Trois substances donnent le rhomboïde, savoir !
l'argent antimonié sulfuré, le fer sulfaté et lé1 fer
digiste. Dans lés autres espèces, on a tantôt-Pbc-
taèdre rectangulaire, comme dans le zinc oxydé',
et tantôt le prisme droit, qui est rhomboïdal dads
le fer arsénié ou mispickel f et rectangulaire dans
le titane oxyde , - et dans le tungstène ferruginé où
wolfram. Enfin, le cuivre sulfaté présente le moins
régulier de tous les noyaux connus , savoir , un
parallelipipede obliquangle, dont les angles solides
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