niédiaire pour la pyramide inférieure ; et si dans •
le signe du cristal on prend B 1 et Da, l'exposant
de E sera 2 , ce qui est le cas du fer oligiste tra-
pézien. Mais si l’on prend B ‘ et D3, l’exposant de
E.devient f , et c’est le cas de l’argent rouge distique
(1). Cette variété, qui emprunte de sa symétrie
une forme très-prononcée , prouve donc à
la fois y et l’existence des décroissemens intermédiaires,
et celle de ’certaines lois mixtes qui, n’ayant
pas la simplicité des lois ordinaires, avoient besoin
, pour être admises , de se trouver placées
dans des circonstances qui leur servissent, en quelque
sorte , de garantie.
A p p e n d i c e .
A R G E N T N O I R .
Argentum arsenic o , sulfure et cupro minerai i-
satum , minera nigrâ fuliginosâ ; minera argenti
nigra, W a lle r ., t. I I 3 7». 335. Minera argenti nigra
iragilis, quæ ab hungaricis monticolis Roschgewadis
vocatur, ib. Mine d’argent noire, de Lis le, t. III3
p. 467. Argent fragile , Roschgewachs des Allemands
; mine d’argent noire , de Born 3 t. II 3
(1) En général, si l’on «Résigne par x l’exposant de D ,
par y celui de B , et par n celui de E , on aura cette forinule
très-simple, n —------- . xy qui a été démontrée dans la
partie géométrique , 1 . 1 , p. 872.
p . 429.
p. 429. Argent minéralisé par le soufre , l’arsenic
et le fer ; mine d’argent noire , Seiagr. , t. I I 3
p. 74. Silber schwarze , Emmerling 3 t. I I , p. 173.
Mine d’argent noire, Daubenton, tabl. 3 p. 54.
Sooty silver o re , Kirwan , t. I I 3 p. 117.
La substance appelée aujourd’hui le plus communément
argent noir, est d’un gris sombre à l’extérieur,
et assez souvent brillante dans sa fracture. Elle
est tendre , fragile, quelquefois cellulaire et comme
cariée. Plusieurs minéralogistes disent qu’on la
rencontre aussi cristallisée en prismes hexaèdres.
Lehmann, dont le sentiment a été adopté par
divers naturalistes, considéroit l’argent noir comme
une sorte d’état moyen entre 1a. mine d’argent
rouge et celle d’argent sulfuré (1). Pour parler
plus clairement , il seroit possible qu’elle ne fût
autre chose qu’une altération de la première, à côté
de laquelle il n’est pas rare de la trouver, et dont
elle est même quelquefois tellement mélangée que
l’on suit, pour ainsi dire , de l’oeil le passage de
l’une à l’autre. La forme cfistalline qu’on lui at-
tic.bue sembleroit encore s’en rapprocher. Il ne
paroît donc pas que l’on puisse regarder la mine
d’argent noire comme une espèce particulière, et
tout ce qui précède tend à indiquer sa place sur
la limite de l’argent antimonié sulfuré.
( 1 ) Art des mines , traduc. fr a n c ., p. n 8 .
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