analogues a celles qui sont marquées des mêmes
lettres ( j% i 3 3 ): et de même la face y est séparée
des faces V , V , par la face p ; d’où il suit
que pour avoir ici une hémitropie, il faudroit
imaginer que les faces p , y , échangeassent leurs
positions, et alors elles formeroient un angle rentrant
comme dans le cas exposé précédemment,
au heu qu’elles sont saillantes sur leur arête de
jonction. L ’aspect du cristal semble donc encore
exclure ici l’idée d’un renversement. Quoi qu’il en
soit, on a vu que la théorie satisfaisoit, dans tous
les cas, à l’hypothèse où la cristallisation produi-
roit chaque forme comme d’un seul jet. Mais il
faut avouer qu’elle ne fait disparoître qu’en partie
l’air de singularité et de paradoxe sons lequel se
présentent les cristaux d’amphibole. On diroit qu’il
y a ici un mélange des accidens qui déterminent
les hémitropies, et des lois qui donnent naissance
aux formes ordinaires ; et il en résulte une espèce
d’ambiguité qui semble ajouter un nouveau fondement
à la dénomination d’amphibole.
La meme hypothèse meneroit à conclure que,
si 1 on peut dire jusqu’ici que les cristaux électriques
par la chaleur ont leurs sommets différemment
configurés, la proposition inverse n’est
pas vraie. Cependant l’amphibole présente, relativement
à cette différence elle-même , des circonstances
qui le distinguent de la tourmaline. Car, en
premier lieu, cette différence ne se soutient pas
dans toutes les variétés, puisque celle en dodécaèdres
, qui est la plus commune , a ses sommets
semblables. D’ailleurs, dans les tourmalines que j’ai
été à portée de v o ir , les faces qui existoient sur
le sommet le plus simple , se répétoient sur le
plus composé ; en sorte que celui-ci n’étoit autre
chose que le premier, plus certaines facettes additionnelles.
Au contraire, les variétés d’amphibole
dont les sommets différent entre eux, n’en ont
aucun qui rentre exactement dans l’autre; car ceux
des variétés (jftg. i 34, i 35 et i 36) n’ont rien de commun
que les faces P, p , et dans la variété (Jig-13 7)
où les faces r3 r'3 l3 V du sommet supérieur ont leurs
analogues sur le sommet inférieur, chaque sommet
a de plus des facettes qui lui sont particulières
; savoir, les facettes c , c 1 d’une p a r t, et
p , y de l’autre. Au reste , je ne prétends pas établir
ici des règles , mais seulement énoncer les
résultats des observations faites sur les cristaux
connus jnsqu’à ce jour.
X I X e, E S P È C E .
A C T I N O T E , (m.) c’est-à-dire, corps rayonné.
Rayonnante, Saussure, voyage dans les Alpes 3
Nos. 1728 et 1919. Schorl vert du Zillerthal ; ziller-
thite, Lametherie3 théorie de la terre 3 2e. édit., 1 .13
p. 357. Strahlstei,n, Emmerling, 1 . 1 3 p. 418. I d . ,