4. Zéolitlie bleue. Le lazulite.
5. Zéolithe. L ’harmotome.
6. Zéolithe du Cap. La prehnite.
7. Zéolithe du Brisgaw. L ’oxyde de zinc cristallisé
du même pays.
¿4 N N O T ¿L T I O N S.
1. Les cristaux de mésotype se trouvent dans
les pays volcaniques , tels que l’île de Feroë,
l’Islande, p ie Bourbon , les îles Cyclopes , le
Vivarais , etc. Ils occupent des géodes dont la
croûte est enchatonnée , tantôt dans un basalte
très-compacte, tantôt dans des laves plus ou moins
tendres (1).
2. Les cristaux de mésotype n’ont, en général,
qu’une petite épaisseur, qui n’excède guère trois
millimètres,* ou une ligne et un tiers. Ordinairement
ils forment des faisceaux de prismes diver-
gens , de plusieurs centimètres de longueur. Ceux
de 1a- variété aciculaire sont quelquefois dune finesse
presqu’égale à celle d’un cheveu.
3. La substance dont je fais ici une espèce à
part, est celle que Cronstedt, à qui nous en devons
la connoissance, a nommée zéolithe, à cause
(1) Lorsque je parlerai,1 dans l’appendice relatif aux produits
volcaniques; des substances que renferment les laves,
je ferai connoître les différentes opinions des géologues sur
la formation de la mésotype.
de l’espèce d’ébullitipn qu’elle éprouve par l’action
du feu. Bergmann la considéroit comme ayant
de g r a n d s rapports avec les schorls (1), et Wallerius
l’avoit réunie à la tourmaliïie (2), d’après les caractères
que l’une et l’autre présentoient lorsqu’on
les fondoit, et surtout la lueur phosphorescente
qu’elles répandoient au moment même de
leur fusion. Leur lien commun auroit paru se
serrer encore davantage, si l’on eût su alors que
la zéolithe étoit électrique par la chaleur, comme
la tourmaline. Elle en a été depuis séparée, ainsi
que des autres schorls, d’après les différences très-
sensibles qui l’en distinguent à plusieurs égards,
et en particulier celle qui se tire des formes cristallines.
Mais comme si elle s’étoit ressentie encore
du voisinage des schorls , après cette séparation,
elle est devenue à son tour le point de
ralliement de plusieurs substances qui n’a voient
avec elle que des rapports équivoques ; tels que
la propriété de se fondre en une masse spongieuse
, celle de faire gelée dans les acides, une
cristallisation en rayons divergens, une couleur
d’un blanc m a t, etc. On y regardoit même si
peu, que la dissolution en gçlée qu’on étendoit à
toutes les zéolithes , après l’avoir . reconnue dans
celle de Cronstedt, appartient peut-être exclu(
1) Sciagr., édit. de Lametlierie , 1 . 1 , p. Soi.
(2) Systema minerai., édit. 1778, p. 329.