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P B B A* A*
4. Cuivre oxydé rougz triforme. 1 1
• P r i
( j ig . 94)- Dérivé de l’octaèdre , du cube et du
dodécaèdre rhomboïdal. De L is ie , t. III3 p. 335 ,
pl. III ,Jig. 8. Incidence de r sur P , i 44d 44r
»
In détermin ailes.
5. Cuivre oxydé rouge capillaire. Haarformiges
roth-kupfererz, Kmrnerling, t. I I , p. 2,16. En
filamens soyeux d’un rouge très-vif.
6. Cuivre oxydé rouge lamellaire.
7. Cuivre oxydé rouge compacte.
A n n o t A. t 1 o n S.%
î. Le cuivre oxydé rouge se rencontre assez
communément dans les mines de ce métal à l’état •
de natif, situées en Sibérie , dans la partie orientale
des Monts Oural. Il y est en petits cristaux •
octaèdres souvent entassés les uns sur les autres.
Les mêmes mines renferment aussi du cuivre
oxydé rouge capillaire. La variété cubique, qui
est très-rare, se trouve à M oldava, dans le Bannat
de Hongrie. Les cristaux octaèdres recouverts
de cuivre carbonaté v e r t, proviennent de la mine
de Nicolewski, en Sibérie. lisse sont dégagés spontanément
de l’intérieur d’un jaspe rouge , dans
lequel ils étoient enchatonés, et qui s’est décomposé
par succession de temps (1).
(1) De Born, t, I I , p. 3a6.
2. Quelques chimistes ont regardé cette espèce
comme un cuivre carbonaté , parce qu’elle se
dissout avec effervescence dans l’acide nitrique.
Mais le Cit. Vauquelin , a qui j’avois porté un
petit groupe de cristaux très-purs de Sibérie ,
après les avoir réduits, par la trituration ,, en une
poudre d’un beau rouge , a versé de l’acide mu-
riatique sur cette poudre. Elle s’y est dissoute
en entier sans effervescence; d’où il suit que la
mine dont il s’agit ic i, ne contient point d’acide
carbonique , et n’est autre chose que du cuivre
peu chargé d’oxygène. Lorsqu’on emploie l’acide
nitrique , il se fait une décomposition de cet
acide ; le cuivre s’oxyde davantage, et l’effervescence
est due à un dégagement de gaz nitreux.
A p r e n d í c e .
CUIVRE OXYDÉ ROUGE ARSENIFÈRE.
Le Cit. Lelièvre a reconnu que le cuivre oxydé
rouge qui accompagnoit des cristaux de cuivre
arseniaté , dont nous parlerons à l’article de cette
dernière substance, contenoit de l’arsenic. Suivant
ses observations, le cuivre oxydé dont il
s a g it, traité par le chalumeau, à la flamme d’une
bougie, se fond en bouillonnant, devient d’un brun-
rougeatre , et ne donne ni vapeurs ni odeur,
tandis que si on l’expose sur le charbon, il répand
des vapeurs très sensibles , qui exhalent