tinctés, savoir, Voctaèdre aluminiforme, et le dodécaèdre
à plans rhombes ( i) . De plus, il assimi-
loit notre sous-variété a aux pyrites globuleuses,
en la considérant^comme formée par la réunion
trè6-intime de plusieurs petits diamans qui con-
vergeoient vers un centre commun (2).
Cependant les diamans sphéroïdaux ont la
même structure et se clivent aussi nettement que
ceux qui sont critallisés en octaèdre régulier. Les
portions surajoutées au noyau sont produites par
de vrais décroissemens, qui, au lieu de suivre une
marche uniforme, varient d’une lame à l’autre
dans le rapport des ordonnées d’une courbe (3) ;
et parce que les faces sont à double courbure ,
les soustractions qui, sur chaque lame , déterminent
le décroissement intermédiaire , se font de même
inégalement, en sorte que les bords subissent des
inflexions continuelles , au lieu de s’étendre en
ligne droite.
Au reste, je ne prétends pas qu’il y ait quelque
-chose de constant dans les courbes dont je viens
de parler , puisqu’elles sont dues aux perturbations
(1) Ibid., p. 190.
(*) Ibid. , p. 198.
'(3) Romé de Lisle a reconnu lui-même l’existence de ces
décroissemens, par rapport au dodécaèdre, dont il ne laisse
pas de faire une nouvelle forme primitive du diamant.
Ibid., p. 199*
que subissent ici les lois de la cristallisation. J ai
voulu seulement faire concevoir le rapport entre
l’arrangement des molécules, dont les diamans sphéroïdaux
sont l’assemblage, et 'celui qui atteindroit
la véritable limite, et offrirait le résultat d’une loi
uniforme et parfaitement régulière. Si l’on essayoit,
ainsi que je l’ai fait, de soumettre au calcul une
de ces lois variables qui sont susceptibles de produire
des formes sphéroïdales, ce seroit une de
ces recherches que l’on ne se permet que pour
satisfaire sa curiosité.
3. Diamant plan - convexe. De L is le , t. I I ,
p. 195 ; var. 1. C’est la combinaison du diamant
sphéroïdal avec la forme primitive. On voit dans
la collection de l’Ecole des Mines plusieurs cristaux
de cette variété, sur lesquels les faces parallèles
à celles du noyau sont éclatantes et parfaitement
planes (1).
Indéterminables.
4. Diamant amorphe. S’il pouvoit y avoir des
diamans roulés, ils n’auroient passé à cet état que
par leur frottement mutuel. Mais il est visible que
éeux qu’on nous apporte, ne doivent qu’à Une
(1) Engestrom^jfans sa traduction anglaise de la minéralogie
de Cronstedt, p. 48 > cite un diamant cristallisé en
cube tronqué sur ses huit angles solides. Mais cette observation
na été confirmée depuis par aucune autre.