a voient fait conjecturer à ce célèbre naturaliste, que
l’anatase pourroit bien renfermer du cbrome. Le
Cit. Vauquelin, à qui j’ai communiqué le to u t,
s’est donné le plaisir d’observer par lui-même les
jolis phénomènes annoncés par M. Esmark, et ils
ont ajouté au désir qu’il a depuis, long-temps de
se procurer une assez grande quantité d’anatase »
pour faire l’analyse de ce minéral.
X X V I I e. E S P È CE.
D IO P T A S E , ( f.) c’est-à-dire, visible au travers,
Voyez les annotations.
Emeraude. Lametherie, Journ. de phys. , février,
179 3 , p . 154.
Emeraudine. Lametherie, théor. de la terre,
seconde édit. , t. I l , p. s3o.
Caractère essentiel. Divisible en rhomboïde
obtus, dont les angles plans sont de m d et 69e1.
Caract. phys. Pesant, spécifique ,- 3,3.
Dureté. Rayant difficilement le verre. Ü
Electricité. Substance conductrice , acquérant,
lorsqu’elle est isolée, l’électricité résineuse parle
frottement, même sur ses faces polies.
Caract. géom. Forme primitive. Rhomboïde obtus
( f g ' I 7I ) pl' L V I I , dont l’angle plan au
sommet est de ï t Jd! Les joints naturels sont très-
nets,
Molécule intégrante. Id. (1)..
Caract. chim. Au chalumeau, elle prend une
couleur d’un brun marron , et en communique
une d’un vert-jaunâtre à la flamme de la bougie,
sans se fondre. Vauquelin.
Traitée avec le borax, elle finit par donner un
bouton de cuivre. Lelièvre et Vauquelin.
Aperçu d’analyse par Vauquelin, sur une quantité
du poids de 3 grains £ environ.
Silice • • 28,57.
Cuivre oxydé . . . . . . . . . . . . . . . 28,57.
Chaux carbonatée ................ •. 425^5.
T o ta l ......... .. 99’99-
Caract. distinctifs- Entre la dioptase et l’éme-
raude.La pesant, spécifique de celle-ci est moindre,
dans le rapport d’environ 5 à 6. L ’émeraude raye
aisément et assez fortement le verre ; la dioptase
le raye foiblement et avec peine. L ’émeraude,
isolée ou non , acquiert par le frottement 1 électricité
vitrée, et la dioptase la resineuse , seulement
lorsqu’elle est isolée. L ’émeraude se divise pa-
* (1) J’ai pris pour données les angles du rhomboïde qui
résulteroit du prolongement des faces/’ , r ( fig . ly a ) , et
dans lequel la diagonale horizontale est à l’oblique sensiblement
comme V 9 à V& , ce qui donne pour le rapport j
* entre la diagonale horizontale et l’oblique du noyau (fig. 1) ,
v 36 ;