à plans rhombes, sans aucunes facettes additionnelles.
Incidence de r sur r I20d. Dans l’hypo-
I
thèée du noyau octaèdre, le signe seroit l
3. Mercure argentai triforme {jftg. 26 ). Dérivé
du dodécaèdre rhomboïdal, par les faces r , du
solide à 24 faces trapézoïdales , par lés faces s , et
du cube par les faces z. Incidence, de z sur r ,
i 35d. Il seroit difficile de voir un cristal plus parfait
de cette variété, que celui qui m’a été donné
par le citoyen Lefebvre , membre du conseil des
mines. Ce cristal, dont l’épaisseur est d’environ
quatre millimètres, a pour gangue une chaux car-
bonatée ferrifère amorphe, accompagnée d’antimoine
sulfuré , sur lequel on voit de très-petits globules
de mercure natif. Il a été trouvé près de Lands-
berg, dans le duohé des Deux-Ponts. Si l’on suppose
toujours un noyau octaèdre, le signe représentatif
B B Â 3E 3 A *A\ Sera 1 1 r s z
Indéterminables.
4. MerCure argentai lamelliforme, En lames ou
feuilles très-minces appliquées sur la surface de
la gangue.
5. Mercure argentai amorphe. En petites masses
arrondies.
D E M I N E R A L O G I E . 435
A n n o t a t i o n s .
1. L ’amalgame natif de mercure et d’argent ,
suivant la remarque du baron de Born (1), se
trouve communément dans les mines de mercure
dont les filons sont croisés par des veines de mines
argentifères ou mêlés avec elles. Telles sont la
vieille mine de Morsfedt, dans le Palatinat , et
celle de Rosenar en haute Hongrie. Le conseil des
mines a reçu plusieurs échantillons de cet amalgame
recueillis dans le duché des Deux-Ponts. Le
cristal cité par Romé de Lisle provenoit du filon
de la Caroline, àMuschel-Landsberg, dans le même
pays. Wallerius rapporte qu’on avoit trouvé autrefois
de l’amalgame natif à Salberg, en Suède, dans
la Westmanie (2). Quelquefois l’amalgame est accompagné
de mercure coulant ou de,mercure mu-
fiaté. Sa gangue est une argile ferrugineuse jair-*’
nâtre , ou une argile, grise avec des taches ou des
Veines rougeâtres P v j
2; En faisant une espèce à part de l’amalgame
naturel de mercure et d’argent, nous nous conformons
à l’opinion de plusieurs habiles chimistes 'j
qui regardent cet amalgame comme le résultât
d’une véritable combinaison. C’est une conséquence
(1) Catal., t. I I , p. 401.
(2) Systema miner., édit 1778, t. I I , p. 149- Acta érudit.
Upsal, 1700 , trim. 3 , p. 55. .
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