parallèles à ceux du rhombe blanchâtre qui sert
de fond au dessin, et parmi les lignes qui traversent
ce fond, les unes étant aussi parallèles aux
côtés, et les autres l’étant aux diagonales, toutes
les interruptions que subit la matière blanche sont
dans le sens des joints ; en sorte que si l’on
conçoit’ que les parties noires deviennent nulles,
elles pourront être suppléées par des molécules de
la même nature que la partie blanchâtre , qui ne
feront, pour ainsi dire , que prendre des places
toutes préparées,
3. On trouve, dans le commerce, des macles dont
on a poli le prisme sur ses deux bases , pour
mieux faire ressortir l’espèce de mosaïque naturelle
que sa coupe présente à l’oeil.
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T R O I S I È M E C L A S S E .
S U B S T A N C E S C O M B U S T I B L E S
NON M É T A L L I Q U E S .
La combustion dont les corps de cette classe
s o n t susceptibles présente, en ^général, des différences
marquées , lorsqu’on la compare à celle
des corps métalliques. Ceux - ci acquièrent dans
cette opération une augmentation de poids due
à l’oxygène qui se combine avec leur substance.
Parmi les autres, ceux qu’on appelle communément
bitumes, brûlent en se décomposant, et ej¡*
éprouvant une diminution de poids qui est sensible
dans leur résidu. Il y a, au contraire, une
certaine analogie entre plusieurs des corps qui appartiennent
à la même classe, tels que le soufre,
lésuccin, le bitume, et entre les métaux à letat
métallique, lorsque les uns et les autres n’éprouvent
qu’une simple fusion. Dans ce cas ils conservent
leur nature , et tout se borne à faire varier
l’arrangement de leurs molécules, au lieu qu’un
grand nombre de substances terreuses ou acidi-
feres, soumises a la même opération , semblent
changer d’état en se vitrifiant.
.La même classe, depuis qu’on y a introduit le
diamant réunit les deux extrêmes de la propriété
que nous appelons consistance ; savoir, le maximum
de dureté qui a lieu dans cette même substance,
et une mollesse qui va jusqu’à la fluidité dans la
variété de bitume, que l’on a nommée pétrole.
La maniéré dont s’électrisent plusieurs des corps
de la même classe, tels que le soufre, le succin,
le bitume, offre un nouveau point de partage
entre ces corps et ceux des autres classes: Si on
les frotte sans les isoler, ils acquièrent l’électricité
résineuse. Je ne connois d’ailleurs qu’une seule
substance qui jouisse comme eux de cette propriété
; c’est l’arsenic sulfuré, qui la doit visiblement
à la présence du soufre.
La classe dont il s’agit est celle où les couleurs
sont le moins diversifiées; Si l’on .excepte les
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