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 1 .  Le  plomb  molybdaté  se  trouve  à Bleyberg,  
 en  Carinthie,  où  il  a  pour  gangue  une  chaux  car-  
 bonatée  compacte.  Ses  cristaux  n’ont  ordinairement  
 que  deux  ou  trois  millimètres  de  largeur,  
 et la plupart sont peu prononces. 
 2.  Jacquin paroît  être le premier qui ait parlé de  
 cette substance (i). Rome de Lisle, qui en eut bientôt  
 eonnoissance,la  regarda  comme une  simple variété  
 de  la mine  de plomb blanche ,  qui est notre plomb  
 carbonate. L ’abbé Wulfen en donna,  en  1785, une  
 description  détaillée  ,  et  Heyer  ayant  essayé  de  
 1 analyser,  crut  que  le  plomb  y   avoit  pour  mi-  
 néralisateur  l’acide  tunstique,  trompé  probablement  
 par  la  couleur  jaune  de  l’oxyde  de  molybdène  
 qui s etoit formé  dans  l’opération.  Mais  Kla-  
 proth reconnut  depuis  que  l’acide  qui  entroit dans  
 la  composition  de  cette mine, étoit  le molybdique,  
 et  l’analyse  qu’en  a  faite  plus  récemment  le  Cit.  
 Macquart,  sous  les  yeux  de  Vauquelin,  nous  a  
 fait  connoître  le  rapport  des  deux  principes  dont  
 elle  est  formée. 
 (1)  Miscellanea Austriaca,  t.  I I ,  Viennæ,  1781. 
 V I I I e.  E S P È C E .   
 P L O M B   S U L F A T É . 
 gulfate  de  plomb  des  chimistes. 
 Vitriol de plomb.  Proust,  journal de physique^,  
 mai,  1787,  p.  394.  Plumbum  vitriolatum,  Lin. ,  
 syst.  nat., ed.  1793 , curâ  Jo.-Frid.  Gmelin,  t.  I I I3  
 p.  370.  Plomb  minéralisé  par  l’acide  vitrolique ;  
 vitriol  de  plomb;  Sciagr.,  t.  I I 3  p.  107.  Natur-s  
 licher  blei  vitriol,  Emmerling,  t.  I I I ,  p.  41^.  
 Native  vitriol  of  lead ,  Kirwan3  t.  I I 3  p. 211. 
 Caractère  essentiel.  Non  soluble  dans  l’acide  
 nitrique  ;  réductible  à  la  simple  flamme  d’une  
 bougie. 
 Caract.  phys.  Consistance  ;  tendre  et  facile  à  
 écraser par  la pression  de  l’ongle. 
 Caractères  géom.  Forme  primitive.  Octaèdre  
 wfa*  7 1  )  P l’  L X IX ,   dans  lequel  la  base  commune  
 des  deux  pyramides  qui  ont  leurs  sommets  
 en A  et  au  point  opposé ,  est un  rectangle  (i).  Cet  
 octaèdre  se  soudivise  sur.les  arêtes'contiguès  aux  
 sommets. 
 (1)  La  perpendiculaire  menée  du  centre  de  cette  base  
 sur  le  côté D ,  est à la hauteur de la pyramide comme 1  : V2.  ;  
 et la perpendiculaire menée du même point sur le côté F, est  
 à la  hauteur  comme  V3  :  Va.  La  petitesse  des  cristaux  ne  
 permet de  donner  ces rapports que  comme  approximatifs..