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l’incidence des autres est ou de g3d 22r, comme
celle de P sur P f , ou de 86d 38r , Comme celle
de P sur la face située de l’autre côté du sommet.
P 'E 1 A 3. Mellite épointé. ^ i ( fig . i 3 ). Incidence
de o sur P , i 33d 19b Les faces o sont
ordinairement plus ou moins curvilignes.
In déterminables.
4. Mellite granuliforme.
A c c i d e n s d e l u m i è r e .
Couleurs.
1 . Mellite jaune de miel.
2. Mellite orangé-brun.
Transparence.
1. Mellite transparent.
2. Mellite translucide.
A n n o t a t i o n s .
i. Les eristaüx de mellite ont été découverts
à Ariern , en Thuringe , dans des couches de bois
bitumineux ; et l’Oïi dit què depuis on en a trouvé
aussi en Suisse, où ils accompagnent le bitume
glutineux ( asphalte ). Us sont le plus souvent
isolés et quelquefois diversement groupés et engagés
les uns dans les autres. Leur épaisseur
moyenne m’a paru être d’environ un centimètre.
2. Avant que cette substance ait été soumise à
l’analyse , il y a eu deux opinions , parmi les minéralogistes
, sur sa nature ; la première étoit celle
de Bruckman, qui regardoit le mellite comme un
gypse imprégné de pétrole ; la seconde q u i, à en
juger par les apparences , étoit mieux fondée, en
faisoit un succin cristallisé. Cependant plusieurs
naturalistes opposoient à ce rapprochement diverses
expériences comparatives, qui offroient des
différences très - marquées entre les deux substances
, et dont aucunes n’ont été faites avec plus
de soin et d’une manière plus suivie que celles
du Cit. Gillet (1).
Lampadius ayant entrepris depuis l’analyse du
mellite, publia qu’il en avoit retiré 80 à 90 dé
carbone, 3 d’eau de cristallisation, 3,5 d’alumine,
2 de silice, et quelques atomes de fer. Ce résultat,
joint aux expériences faites jusqu’alors sur
le mellite, fît présumer au Cit. Coquebert que le
principe constituant et caractéristique de ce minéral
étoit le carbone, comme dans le diamant, mais
modifié par quelque circonstance particulière (2).
(1) Journal dephys., nov. , 1791 , p. 370 et suiv.
(2) Bulletin des sciences de la société philonï., frimaire ,
an 8, p. 66. Ce qu’on lit au même endroit , que l’octaêdrè
Y a