Ce que ce poisson a de plus remarquable dans sa co u leu r, c’est
la gran^'îtaphe^nqire qui qccjipe l ’angle ,de l’opercule et son petit
prolongement membraneux. Elle a au b o rd postérieur et u n p eu ^
inférieur du prolongement une petite taclie rouge, et ses bords
supérieùr/ej postérieur' s p i t lisérés de blanchâtre. T o u t le reste d ü
corps.«$t d’u n : j aune'-vûWratré u n peh bÉUàzé $p h is pâle sous le
. .Rentre. L,e tonlieu ;de ehaque écaiiMs est) plus brirn) et le b o rd plus
clair. Les intervalles dqs rayons moûs, delà, dorsale, de l’anale et de
wfecraalie : o nt ’ des j'süités de taches brunes. Le reste des mémbranes
,^ u e s nageoiréK’estl gris ; l’iris 'est d p ru Parmi nos individus il en est
r de plus’ Ou Woms f^ v e s c a l y ên a qui o nt des lignes plus dorées
suV la iduff,’ coqim^*Eëlui qu’a dessiné Catesby, et sur «juelques-
tilts Onvonu ri e bande jamw?|ur là base de la_pectorale. Il ne serait
pas impossible qu’en les comparant dans l’état frais on y reconnût
u n jo u r plus Wune IspÊce.
^ plus grands individus if"oiit que h u it pouçes. M. Mitchill
ulen^.d^nne que' six aux siens.
ÿpLe^în tes tins du uO^ftOtis s’éloignent peu de ceux des serrans.
., «Afltfrfjt'îft&oeawirVl large, co u rt,et obtus, et il a au moins appen-
di< (> as\( / Kongucs au py l'on Les parois de la vessie natatoire o nt
’ d e l’épaisseur. Je compte à son squelette quatorze vertèbres abdo-
mifl'Ééêr’eij sgtefe- caudales. La crête mitoyenne et verticale de son
cfâoe s’élève b eaucoup, comme il était nécessaire p o u r soutenir sa
énuqué: Il y-a d e rriè re elle trei&iBtevosseux sans épines. Les cotes,
'.descendent Tort bas, et si l’on en .excepte la première, elles o nt toutes
û n appendice latéral.
Ce pomotis est très-commun dans les pays qu’il habite.
On le trouve surtout, selon Catesby, dans les étangs des
moulins et dans les autres eaux dormantes5 il se cache dans
le sable et dans la vase, ce qui fait que quelques-uns l'appellent
perche dé terre. M. Mitchill ajoute qu’il est un objet
oxdiriaire de pêche au hameçon et à la senne, soit pour
s’amuser, soit pour s’en nourrir.