APPENDICE 350 AU LIVRE TROiSIÊME.
une figure sans description,'gravée dans l’ouvrage de M. de
Lacépède (t. III, pl: i 4 , fig- p)-* H y en a iune autre dans
celui de Bussel (t. II, n.0’rfîp) , et il paraît bien'être le
même que le mullus v itta tu s de 4Forskaï.
Les Arabes l’appellent, selon Forskal, aboudagn (le jière
à la barbe, le barbu), et les habitans de la cote d’Orixa^
selon Russel, bandi-gooli-vinda. M. Leschenault nous l’a
envoyé de Pondichéry, ou on le ‘nomme navéré où nctvéri,
nom semblable à > celui de nagarëi, sous: lequel Bloch a
reçu de Tranquebar un mulle qu’il rapporte fort mal à
propos au barbatus ^frftais il ®jdute que? cè: mulle de
Tranquebar varie par des nageoires' R a y q u i m ^
nifestement est relatif à üfe individu | ,<le^yK)1^*cfi^ce
actuelle.
Nous lavons aussL reçu (fes îles: de la'^Soclét^i'par
MM. Tesson et Gamot, *et de ^çêltes de lai !Sonde par
MM. Kuhl et Van Hasselt.
Sa forme est a peu près celle dé notre surmulet, skeeln®est qu’il
'a le premifef soûs^drbitairé plus c d u r t/ et par conséquént- qué jSôn
oeil- est moins éloigné du b o tit’dë^isbn ihuseâù/ Sbii pfofil est' légèrement
et également co n \ exe Ses mâchoires ont chacune une bande
étroite de très^pétites dents en .velours, et il y en a eh velours ihab
sur le devant du vomer,£t jqir une bande à chaque palatin. lSes barbillons
n ’atteindraient pas l’angle de .son préopercule : s@nî|pist;jest
b runâtre, u n peu vineux; ses flancs é t rspn ventre argentés, légèrement
dorés. Deux hgnes plus argentées parcourent longitudinalement
lë b ru n du dots , èt uné troisième, plüs dorée, le sépare de
l’argenté d u flanc: ; (
La première dorsale, aiguë, et aussi haute que le. çp rp s, a s#
pointe e t une bande transverse Sur son m ilie u , quelquefois une
1 . Bloch, édition de Schneider, p. 79.
troisième sur sa base, noires. Une bande noirâtre traverse obliquement
la seconde, e t il y en a quelquefois deux autres. La caudale
est fourchue, et elle p o rte quatre de ^es bandes sur son lobe supérie
u r, et trois sur f inférieur , d o n t la dernière est plus large. Les
autres nageoires sont blanches.
. p . 7 — 1/8; A. 1/7(g C. 15; P. 11; V. 1/5.
N,os individus n’ont pas p lus de b u it o u n eu f pouces.
. M. Leschenault fdit qu’il y en a toute l’année en abondance
dkhs:la rade de Pondichéry. Selon M. Russel, il est
rajBBfrrCô mmun dani les rivières de la côte d Orixa. On
l’estime peu. Il fraie^M rçfsbal, à* l’époque où la carotte
fleurit.
Le Cafrmét dé Rerlin possède un riiulle, rapporté de
Nukasiya!, au .Japon, par M. Langsdorfi et qui pourrait
biçu nôtre qu’une variété du vittatus.
Il a la :m ênhe'forme : dans son état desséché on voit encore les
traces-de ses bandes ; mais elles sont toutes très-pâles, excepté la
de sa première dorsale et- celle d u lobe inférieur de son
• anale, qui sont d’ttn n q i f très-foncé.
L’individu n ’a qu e quatre pouces et demi.
L ’U pêntêus soueré.
(TJpeneus su lp h u r e u s 3 nob.)
Cette espèce vient d’Antjer, dans le détroit de la Sonde,
où elle a été recueillie pat M. Reynaud.
Ses formes et ses dents sont comme dans la précédente. Les écailles
sont grandes, et leur bord est finement cilié! Les barbillons sont
jaunâtres, et dépassent àt peine le b o rd du préopercule. Du violet
colore le préopercule et l’opercnle, ainsi que l’iris de l ’oe il; u n e
teinte jaunâtre, lavée de violet, est répandue sur le dos; les flancs,