Lies auteurs de ïlttio lito lo g ia . veronese, p. r.5-%i©ut
imagine de donner un de. leurs poissons pétrifiés (pl. ^5,
% 3 ) ppur le potynemus quinquarius, L„, ou le penta-
nemus dArtedi, cest-a-dire pour- noitne première espëo^j
et d’autres naturalistes ont- jm ô s £ ^ ;.*fcs*aç potynemus
plebeius; mais la seule inspection de la figure, et encore
mieux celle du morceau original, deurent cette assertion ;
1 anale y est presque double de la caudale en ‘longueur, e.t
les .petites stries sur desquelles on avait fondé c.ette. conjecture
ne sont que des; restes d ’arêitesi.
.. L e POLYJNÈME A IO K G S F IL E T S . ;
(P o tyn em u s longi/itis, n o b . ; P o ty n em u sp à r d d is em e lP ù tyh ém ü s
qu in q u a r iu s , L i n n . ) •1 I
L’espèce où le caractère du genre est le plus développé
et dont les ?‘ont en partie plus longs que stout
le corps, est aussi celle qui a. été représentée la; prenfierie
avec quelque soin. On en voit une assejàioïiae figure dans
(t-111, pl. ag, fig. 2); et q’çst suj elle qu’Artedl,avait
formé son :gen™pentanemus,& noni|vfent, cpmme nous
lavons dit, de ce qu’il ne lui-attribuait fneçinq filets libres,
et eependant la ligure en montre six; mais le vrai nombre,
dans cette espèce, est de sept, et dans la grande quantité
de polynèmcs que nous possédons, il ne s’en trouve aucun
qui les ait à la fois au nombi-e de cinq e t plus longs que le
ne doutons-nous p oint que ce pentcmemm
rte i , dont Linnæus a fait sonpotynemus quinqua-
r{ms> et le poisson-mangue ou de paradis d’Edwards
(p . 2 0 8 ), dont il a fait son potynemus -paradiseus, ne
soient une seule et même espèce ; seulement l’individu
d’Edwards avait* ses grands filets tronqués \ Quant au
potynemus paradiseus d e Bloch'(pl: 402), c’est un tout
àùfr'fe poisSôn, le môme que le virginicus de Linné ou que
le p o ty dactyle de M. de Eaéépède.
Cette, espèce à longs filets', dont nous parlons maintenant,
habite ^ mer dçs Indes, et les Européens l’y ont
nommée poisson-mangue, pçche-mangue, mango-jîsh.
M. Buebànan l ’y a vue et,en traité au long dans son His-
toife^d-ês poissons dù 'Gange (p. 2 2 8 ), où il la nomme
potynemus risua; Edwards l’avait reçue du Bengale , et
c’fetj' aussi d’après un individu de ce pays que M. Russel
l’a représentjée, J pi. i 8 5 , sous le nom tamoule de tupsée-*
mutçhey.^ EHié^nous a çté ^apj^rtéf ,’de Pondichéry par
M.* Sonneratj, et de f’embouchure-du Gange par M. Dus-
surnierqui,l’a-ia-ussi recueillie à Manille* M. Leschenault
fa eue a-ffele-de-Francë. Ainsi elle s’est trouvée dans toute
temerî dés IndesvtGest gratuitement et -sans citer aucune
autorité que Linnæus'a suppose son potynemus quinqua-
riiû d’Amérique. ’
. Ce poisson-rnangue çsl d’une forme élégante. Son corps est ovale,
devenant, plus mince -sers la queue, qui se divise en deux lqngues
fourches 5; en les y comprenant, sa longueur égalé cinq fois sa hau-
teU'Vp sa tête est.petite et contenue six fois dans la longueur ; son
museau nroéminent-est obtus et bombé de toute p a rt; l’oeil est petit
et plqs ,en avant, que le milieu de la fente de la bquche^Les ouvertures
de la n a rin e en sq n t plus près que d u b o u t du museau. Un
sous-orbitaire presque membraneux copyre une partie de la jo u e ,
mais n’a p o in t .de dentelure. Le préopercjule est a rro n d i et finement
dentelé à sa partie montante; l’êpercule s’amincit à ses bords, sans
î . Bontiaterre a copié les figures de Seba et d’Edwards. (Encyclopédie méthodique,
ichtyologie, fig.v3o.6et 3 0 7 .)