CHAPITRÉ X X Y I.
Des Ifùlocentrumà.
Holocentrum, tout-ép ine , d’oAof et de ks^ ovJ est un
nom fabrique par Àrtedi/dans Ta description dù. Mus.ee
de Seba \p o u r désigner ce genre, dont il m x lm r n s sait
alors qu’une espèce ; genre trè^-naturelmais que ffl&b
a ensuite gâté en yj associant les^serrans.. Nous ,^m^ o n s
aujourd’hui ce nom a son sens étroit et primitif, ejAes-
treignons le genre aux espmes^ahalogue^a^celle qui lin a
servi dé« type.
La magnificence des tëgqmens de"çes poisson^ p%m|as
moins remarquable qùé la force de lèur armuïe, et la mer
n’en produit pas de plus brillans : Técfat H#len^ é |a a lJ.es
égale celui des miroirs; et des bandes rquges ou d^tacTfiès
brunes, diversement distribuées, les fontxençore mieux
ressortir.
Quant à leurs caractères distinctifs ,*cê' sont presque en
tout ceux des myripristis. Qui ajouterait aux myripristis
une .épine au préopercule, lierait un peu davantage leurs
deux dorsales, et retrancherait quelques rayons à"Fannie\
en ferait aussitôt des holocentrums.
Ceux-ci ont , comme les myripristis, sept rayons m |n s
1. Seba, Muséum, t. III, pl. 2 7 , fig. 1 . Grouovius l’a changé en holocentrus
contre l’étjmologie, mais pour que lé nom fut masculin, les noms des êtres
animés étant rarement neutres. Nous lui conservons sa forme neutre, pour biên-
rappeler que nos holocentrums ne sont pas les mêmes que les holocentrus àç Bloch,
ou plutôt qu’ils n’en font qu’une petite partie.
aux Ventrales pét huit à -la membrane des branchies (bien
que ForstefeétrGronovius né leur en aient donné que six);
des* pétitesT-épiiies en dessus et én dessous de la base de la
càûdM'ê ; les dente en- velours;- le sous-orbitaireI toutes les
p1ïl|.éf loîpercûla#eSV les ©si de l’épaule r toutes tes-écailles
d^ntel4s^ùn scie;; leurs épines; dorsales $e cachent de meme
.enfce’délL^eai'IIes-dqsr dos4-; leur troisième épine' anale est
.téîçp?e' plüsj^èss3eïy èt a également une rainure qui-reçoit
la/quatrième ;*teui crâne est* sculpté en dessus; et même il
a èh 'déâiOhs f peu renflée ■, mais* non pas toujours
f^flyertè ni liée’ à.*%. vesrienatatmiqû; celle-ci ■est simple,
ovale ; elle o e ^ p e toute la longueur de l’abdomen, mais
éllf^Wê se*pprte,point plus avant, et ne se bifurque point
u€Bfer.arriveî‘ à l'oreille,.-Leurs, intestins ont aussi beaucoup
de Bp l emblanee, avëd ceux des myripristis : un estomac
èî 1.euï-(^ûfsa<1 /court et obtus; huit ou dix appendices çce-
c|fc$; w c a n a l replié deux* fois;»deux longs lobes aigus au
foie ;f mais-qe n’ai, pas vu qûe leur vésicule du fiel, fût ar-
g.énti?&sLej^qfUeiette des holocentrums a, comme celui des
myripristis, yingt^sfpt vertèbres et.dix paires de côtes,
dbnt la,dernière se dilate pour former une espèce de bassin
, derrière lequel est, le premier interépineux inférieur,
qui est' fdrmés dè la . réunion de ceux, des trois premières
épinesede. banale, et dune grandeur proportionnelle à
celle de la troisième-
On voit dans rholdcçntrum, encore mieux que dans les
myripristis, cette d|sposition qui fait que les épines dor-
salesse cou ch eut un* peu sur deux »rangs, ce qui les. aide
aSsé mieux enfoncer dans le sillon que forment les écailles:
c’ëst que-la rainure quelles ont én arrière, et par laquelle
eïlês s’appliquent chacune sur .l’épine suivante, n’est pas
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