L e S ïL ’L A G O B É G U OU P iO H ® ;B J G O ¥ T ;O E P o X B I C H É R Y /
( S illa g o a c iitd , nob: \ Scicéhà m à la b a r iô a , Bl!,<Sdhn:)
Dans le Jargon m oi tié français m oi tié portu gaisifj&ïios
»Créoles .de.'PondtichéTy, lejS mots pêché bicout, co£&mpu&
du portugais .peiçce M e ic tid p , par lesquels^.on de&iga|e, le
sillagoi, signifient poisson à lèvjes, .i-t mu$eau ayançëw_^îesit
ce que .John f qui.»avait envoyé .irotte' fespè^e^de Tranque-
bar à B lostlh,» éeriy^it ;p e ix e g pxgude. . Il ajqplait qtifQton
nom indigène était à Tranquebar koulhengp-ou k(}idangâ}
mot tamoule, que M. Leschenault >a ‘entendu prononcer
k ig in g a n à Pondichéry. Au Bengale von l’appelle
selon Riissel; mais les Anglais de Caleuda4]|ïJ,opt..transpwté
le nom anglais du merlan, w h i t i n g , nom qu’ils ont donné
à beaucoup d’autres poissons Ge^pgys, qui ne^^ejseinr
blent au merlan que. par le goutxle leur, cïjair., M.^Beÿfay.d
l’a entendu appeler à Calcutta /?^ngzrm«Æ^ >efequelque|©ts
aussi chala. Les. pêcheurs, de \ Batavia l’aj)p,eljen-t en .niala'is
ikan peren ^ déndminatièn que nous ne' rjetrouv'dùsypas
dans Yaléntyn.
La hauteur de pe pêche bicout ,- au d ro it des ventrales, -.fait- le
sixième de sa lo n g u eu r . totale. Son épaisseur, au même; e n d ro it,
est des trois quarts de sa hauteur. I l se comprime davantage fv j|
arrière. Sa tête a la forme d’un cône aplati en dessous, e t à .pointe
obtuse et uni peu déprimée. A cette ppinte e st.la sbouche. L’exil
occupe le troisième cinquième de la longueur de la tété près de
la ligne d u profil/ Là distance des deux yeùx égale leur (uarnètre
longitudinal; le front est aplati entre eux; les ôrifioéS ae la narine
sont au-devant de l’oeil, u n peu plus h a u t, petits, très-fàfrorochés
l’u n de l’autre ; l’antérieur est vertical et entouré d’up ré b ô rc tu n
peu saillant; le postérieur horizontal et sans rç^ord. La mâchoire
supérieure est à peusprè^ien demi-cerole et u n peu protractile; elle
■dépasse ^inférieure de quélque chosè;t©utes d eux sont garnies de
lèvre^ médiocrement charnues : sous la symphyse de l’inférieure est
mni.pore t r ^ n ^ r q u é r i d h y d i a u n autre plus petit, oblong, sous
chaquelbFanche d e là mâchoire. Des* dents en fin velours occupent
une bande à chaque mâchoire',: et un large croissant au-devant du
vfemeKi p e tit,: grêle;-et se cache entièrement
sojas lé ;sbus“orbitaire, qui est fo r t grand et relevé d ’une arête q ui
se v o it a u travers- de la peau e t monte obliquement vers le milieu
d u bord inférieur, de l’oeil. Le limbe du préopercule est large, creux,
divisé en fossettes p a r des,arêtes saillantes*, que de larges écailles
rçoQnWient^Sa p o rtio n horizontale est du double plus longue que
sa p o rtion montante, et se recourbe en dessous de manière à toucher
presque célle du côté opposé; son angle est a rro n d i, sa partie
nÿdhtante reetilign e et son bord finement crénelé. L’opercule a en
longueurs l e «inquième,irfé celle de la tê te , et le double en hauteur.
Ifkïi^lè;!d f ^ t partie osseuse a u n e petite pointe fo rt aiguë, et une
légèrfe? éçÈâSotùr.e‘ au-Aessus. Lè sous-opercule est fort p e tit; mais
l’interopcrcule est très-long. Les ouïes ne sont fendues que jusque
«èuStfangle -du préopercuie, où leur membrane s’u n it à celle du
icoté oppbséy-etjyàtlache avee elleAoiis Fisthme. I l y a six rayons à
; chaque membrane. L’épâule n ’a aucune a rm u re , et il n ’y ^ p o in t
d’écaûle particulière dans les aisselles des nageoires paires. L i pectorale
n ’a pas le septième de l à longueur totale ; elle est pointue et
co n tie n trq u in z e fâÿ èn s, d è n t le premier est »simple; le cinquième
est le. plus long. Les ventrales s’attachent un peu plus en arrière que
lés; pectorales, qu’elles dépassent aussi u n peu : leur premier rayon
m o u , qui est-le plus lo n g , se termine pa r u n petit filet; il ne dépasse
que d’un quart le rayon épineux, qui n’est pas trè s-fo rt La
première~dorsale commenceyissà-vis le milieu de la pectorale; elle
est triangulaire et a Onze aiguillons assez faibles, dont les premiers,
qui sont les plus longs, n’égalent pas tout-à-fait la hauteur d u corps;
son dernier rayon est c o tâ t; et sa membrane finit exactement au
pied dé la deuxième dorsale, qui commence, ainsi que l’anale, u n
peu après le milieu de la longueur totale : son épine est assez forte
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