rieur : 1 estomac n’est qu’un repli épaissi de l’oesophage 5 des
cæcums assez nombreux entourent jle pylore, que suit un
intestin de longueur médiocre; vingt et quelques vertèbres
composent leur épine; leur chair, blanche, ferme, facilement
divisible en coucihèfh en fait un des aliinens les plus
agréables que la mer nôtls «fournisse.
C'est, ainsi que la couleur, un rapport qu’ils ont aye£ les
triglès, et il en est résulté que l’on à donné le nom de
rouget a l’un et à l’autre genre, et même quilrontîét^
pendant quelque temps réunis en un seul1, bien que l’ar-
mWe de la tête des trigles , de< nombre de jfeurs^ rayons
branchiaux, la longueur de leur sdconde dorsale'et de
leur anale v les rayons libres qu’ils ont sous les pectorales;
enfin l’absence totale de barbillons dans- presque toutes
leurs especes, répugnassent évidemment à ce' rapprochement
bizarre.
, Le igenre desfsinulles.,: tel qu’on le i^nvé-entobe dân|-
les auteurs les plus recens, petit se diviser en deux genres
parfaitement caractérisés par les dents.
t e premier, qui es!?propre?YEteopè, et auquel/.nèus
réserverons le npm de mullus, na point de-dents à la mâchoire
supérieure; mais elles sont suppléées pér üriê lafgfe
plaque de petites deuts en pavés, qui garnissant le devant
du palais, et qui appartiennent au y orner. Il n’aqtoint
d’épine à l’opercule, ni de yéssie aérienne.
Le second, dont les nombreuses ê^ëees.’habÉeul les
mers des deux Indes, et que nous:appellerons upeneus, a
des dents aux deux mâchoires, tantôt en velours rasÿ tantôt
distinctes, et sur une seule série; sou opercule a une
t. Le geüre tnigla. d’Àrtedi.
petite épine : il possède une vessie natatoire. Quelques-
urfes de ces espèces, que l’on pourrait eneore distinguer
des autres, ont des dents en velours ras, soit au-devant
du vomer, soit aux palatins : le plus grand nombre n’en a
à aucune partie du palais.
Nous avons déjà vu qu’il fallait retrancher des mulies
le prétendu mutie imberbe de Willughby et de Linnæus,
ainsi que les espèces voisines, dont M. de Lacépède a fait
avec raison un genre different, nommé apogon, auquel il
faut aussi rapporter le mullus fasciatus de White (Voyage
à la Nouvcue-Galles du sud, p. 268, fig. 1 ),espèce, d’àilr-
leurs, que sa figure détermine mal, et qui n’est point dér-
orilê; dans lê'thsçïè, en sorte que Walbauai seul a cru pouvoir
■l’adoptëT. (Voyez notre second, volume, p. n 3v)
DES MÜJLLES PROPREMENT DITS,
(M-iws'''' Mutlès ÏÏEurope * a in&cMoirê supérieure sans
' dents/hômmés aüssi rougets et rougets-barbets.
Les poissons appellés trigles { rçtytoi) par les Grecs, et
mulies {mullus) par les Latins, sont sans contredit ceux
qui ont,été le plus célébrés dans les ouvrages des anciens
pour l'excellence de leur goiut et la beauté de leurs couleurs.;
ét c’est d’eux que le luxe des Romains s’est occupé
avec le plus dfe sollicitude. *
Le n oua, de trigUa. que nos rougets-barbets portent
encore aujourd’hui en plusieurs, contrées de l’Italie, n’est
pas le séul motif que l’on - ait pour croire qu’ils sont les
iïçfyfëj d^GrreûS, Pline traduit par mullus, en empruntant,
un passage d’Aristote, oh il est dit que le Tglyto