ou moins marquées, selon lès individus; v erslebas, viennent ensuite
deux ou- trois lignes argentées, et to u t :1e dessous ç st'd ’un blanc
d’a rg en t: l ’on aperçoit sur la p o itrin ed e s vestiges4 « lignes rougeâtres.
La tête est d’un argenté brillant, glaeé de rouge à -la tèmpe,
sur. u n e partie plus o u,mpins étendue d«la~'jorçie'y et u n peu à la
hase de ^©perenle. Il y 'a aussi une teinte roUgeâtrer Sur l e erâhe.
Les rayons des nageoires sont en général aù ro re .o u #©ugeâ#es.= Là
membrane de la partie épineuse:de la-dorsaiç est jaune 5 Usais dans
- chaque intervalle des épines e st ün'ebande obliqué rôuge. L a membrane
de la partie m olle ^% là n c h ë ^ aânsi q[uêaëella^S''atttrfes 4a-
geoires : cependant la caudale, dont les «nm;iépais et SirFés,
paraît presque, toute rouge, surtout à ses bords supérieur et-infé-
i rjeur.
M. Plee déçr|t à pep près-: de * rijêmp- l’indiy]4^;; qu’il à
envoyé çjt,. dit-il en tiè rem en t ronge-,
aveç des lignes blanche# j la partvémolle de sa ddr^ale'-est
jaune- Lt sur celui qn’il adresse.dcSaint-l^omasr
une' belle espèce, entièrement rouge/■dans la meé efflÉbéMle
de V éclat de For et de F argent. Retirée d é î ’eàujélle est
d’un beau rouge tirant sur le ro s e a v e c lcr nageoire dorL
sale jaune- .
Selon les iiotes que nous a eomm uniqtjeéSï^î. Peey sur.
les individus de la Hav^m?^ikj#P?at. d’ün vermillon foncé
sur, le dos et ont les bandes longitudinales j et lé reste du
corps est d’un vermillon plus clair, approchant du couleur
de rose. Il en est de même des -hageoires, excepté la meïn-
hrane de la partie épineuse, qui est verdâtre..
Nous trouvops que- sur un de nds individus les, lignes,
dorées ont presque entièrement disparu, et cette teinte
rouge uniforme, que des lignes dorées n mteyFpinpent pas
d pne manière sensible, se retrouve dans quelques-unes des
anciennes figures de ce poisson.
ke.prince Maurice en avait laissé une, qui a été très-mal
gravée dans Margrave (p. 14 7 ) sous le nom de jaquaraca,
qu’il faut êesive ja g u a ru ç a \ Bloch en a donné ( pl. 225)
une copie altérée et même falsifiée, sur laquelle fl a établi
son bodianùs pentacanthus. J’avais deviné l’espèce de ces
figures d’après la description que Margrave a jointe à la
sienne, et M. Lichtenstein a confirmé ma conjecture par
l’examen du dessin original 5 mais Bloch, dans sa gravure,
a changé les épines de place, et en a ajouté deux qui ne
sont pas dans la figure du prince. Ainsi,- bien que ce prétendu
bodian pefitacanthe ait été adopté par tous ceux
qui: ont écrit après*Bloch3, et que Shaw en ait même copié
la figure^, ion doit rayer du, système cette misérable création
;
L’enluminure est plus exacte que le dessin : le poisson y
parait rouge en dessus et aux flancs, argenté eh dessous;
les nageoires Pouges vers leur pointe-, plus pâles vers leur
base; la partie épineuse rie la, dorsale jaune, à rayons
rouges: Le. peintre n’a aucunement exprimé les reflets dorés
qui forment les lignes longitudinales : on ne les voit
pas non plus dans l’original, dont le corps est entièrement
roseglace d’argent.
Une .autre figure de ce poisson a été donnée par Catesby
(t. I l, pl. 2,fig. 2), sous le nom <ïécureuil ou perche marine,
et Bloch (édit, rie Schn., p. 82) en fait son sciæna rubra.
L’enluminure n’y montre pas non plus de raies jaunes.
Parra l’a. parfaitement dessiné ( pl. 1 3 , fig. 2 ), sous le nom
1. Lichtenstein, Mémoires de l’académie de Berlin pour 18 2 0 et 1 8 2 1 , p. 2 7 9 .
2i M. de Lacépède ( t. IV, p. 2 7 9 et 2 8 6 ) .en a fait son bodian jaguar.
8 . Gén. Zool., t. IV, ».'part., p. 5 7 0 ,-pl. 83.