Les nombres en sont les mêmes.
B. T; D. 10 — 1/14; A. 3 -/13 ; C. 18 ; P. ÏZ i ?YK1 fK " i '
Thunberg a décrit la couleurépxKimc argentée ,et sans
taches; mais peut-être le poisson 'étâitÆl dans la liquèur
ou desséché lorsqu’il a fait (sa descripèipn.' -
Il l’avait pris au Japon ;imais ce çt’est pas l’espèce qui an
été rapportée par M. Ijangsdorf. ‘
Personne ne më^pnartra nftn plus un myripristis dans
la description que Forskal (,p. 48) donne de sonseicena
murdjan [persèque murdjan, Lacép., t. IV, p.Jkg6 et "14 8 ,).
Son corps"estovale, d’u n )conge;cuivré et brillant, leïdos plus
fonGé, le ventre plus pâle. La lewe supeneuie, rétuse (e< Iwncyeîj.
dans le milieu, est protractile en sortant d’un e ^ ss.e tte triangulaire
du front ; l’inférienre est p lus longue et, tronquée au milieu. La
langue est triangulaire, rougeâtre et scabre • les dents nombreuses,
très-petites, serrées; les narines dentées aû%qr‘d ^ i^ ^ f t é è ^ p ]Ê îi,
avec quatre lignes d ic té es et branchues ÿrl’iris "rouge^Ms yeux
entourés d’u n anneau osâeux dentelé inférieurement • les opercules
écailleux, -dentelés en se ièy le postérieur -^Kopfercnletproprement'
d it) terminé par u n p iq u a n t Les é^aiüès>'sont larges .et dentèléesj
_la lignFfetérale marelàe plus «haut qùe le^nailieu d^.^a^ps e&-|jè|al-
lèlement au dos. La "troisième épine de l’an ÿ e est,épaisse; toute la
première dorsale, qui tient à peine à r/la sgeonde, peut sè.ca&héf
dans une fosse d u d o s ., La seconde et fin a le so n t' ènvirdnîtéès a
leu r base d’écailles redressées; la queue ést fo urchue*e ï’ toutes*les1
nageoires sont rouge s, excepté u n bord, blanc à la caudale" et aux
ventrales. Que l’on ajoute à ces détails les nombres distrayons ;
B. 1 J D'. 10 — 1/14; A. 4/8’; Ç . ; i r |p . 16 ; a j f a K
et l’on verra qu’il n’y a pas d’autre différence entre ce pois1.
Il n’a pas compté la petite épine antérieure.
son et nqs myripris#é précédens, que ce nombre de huit
rkyoms mous à'l’anale.
Mais ici ertctfrè1 il noüs parait plus que douteux que
Foifkal l’ait donhg exactèmbût. M. Ehrenberg a rapporté
cÜe*fâ mer Roiigë. spiis' le nom de murdjan, un myripristis
Mut semblable àüceux’ dont nous* venons de donner la
description/et qui a quatorze rayons mous à la dorsale,
ep treize à l’anale: Sa forme est un peu plus alongée,, surtout
de l’arrière vsqnë dans notre première espèce des Indes. La
châîiie de-ses sous-orbitaires est un peu plus large en avant,
son opercule paraît un peu plus Forte. Il ne
s'esait pas impossible que;ce fat notre espèce1 des Séchelles.
•Ce ne peut- être que par erreur que le sciæna abusamf
defeKorskal est regardé pat Gmelin comme une variété du
murdjan ; refait plutôt un pagre.
Uaspro totus rubens des manuscrits de Commerson**
d | i t M. de LacnpMer(t. IV, p. et 2.7 3 ) a fait son
cenfirQpome rouge, est bien certainement. encore un
myripriklifô, et nous parait .médite identique avec notre
hejcagonus.
.Voici,sa description telle que nous la tirons des manuscrits
de. ce-' savant voyageur :
G’ést, .d it- il, u n poisson d’une grande beauté, et d ’une saveur
exquise, à peu près de la taille et de la forme générale de la carpe,
d’u n beau ro n g e -ro se , quelquefois doré, d o n t le bord des pectorales,
de la seconde dorsale et .de, l’anale, ainsi que le supérieur et
l’inférieur de là caudale* sont blancs. Lè bord postérieur de l'opercule
est b ru n , et il y à une tache n o ire dans faisselle de la pectorale;
tontes les écaille! sont grandes et dentelées. Il en est de même
de toutes les lames qui enveloppent la tête, et surtout de celles des
opercules. Le museau est camus et comme rétus; la mâchoire inférieure
Se place devant l’autre, la supérieure est échancrée et rétrac