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sous le ventre, dans-le mulle deux-bandes. Mais nous avons lieu de
croire qu’elle est plus variéfe dans le frais.
Le mulle deux-bandes ne nous estwenu que de l’île de
Bourbon. Le mulle trois^bandes a été recueilli aux lies
Sandwich et aux Garnîmes par les naturalistes des expéditions
*:deMM. Dupérrey et Freycinet. On le nomme aux
Sandwich mouano.
Nous n en avons pas d’individu de plus d’un pied.
L ’U pÊN É .U S A GROUPE DORÉE.
(U p e n e u s c h r y s è r y d ro s , p."4oi6. ) 4
L’upénéus que Commerson appelle surmulet à croupe
dorée, et dont il a' laissé une description sans figure, sur
laquelle M. de Laeépède a établi son mulle rôugeor, a
aussi ses dentsSuFüne seule rangée.
Il est to u t entier cfun rouge yingux ,,-exqepté, unp ^grands -fâche
d ’u n jaune d o ré ,,placée yomme"uqe housse su r,la ,q u eu e , entre la
deuxième dorsale et la; caudale, et descendant d e sadeuxtc ô ï ^ mais
d o n t le t£oniour est mal terminé. ï.es yeux sopt-entouMs dé lippes
v j^unps, do r|g s dwer^ntes;,aux rayons* et,.dont, les, antérieures ^ s ^
cendent vers le b o u t du museau. Les n k g e o iî^ j^m f rouges cocrlnie
Je ç p rp s, les inférieures plus p â le s, comme à rôrdin,airje -, ifrais la
. deupèmet d orsale ét l’anale o nt des lignes obliques -j a unes.. Sâ tête
est oblongue ou cunéiforme, et son profil presque rectiligne.,,;J)es
dents petites, obtuses^ nop-contiguës^et sur une-seule (rangée^-oc-
- dupent les deux mâchoires : il y èn â'riioihs dans, l’inférieure. '
6. t - f f - a: T;. c;isjV-iRj v. iy§.\
Sa longueur ordihàiré est p u n pied. I.
I . Micltus ràcKaUis, Snaw, pi 6 18 .' C'est àüSsMà sciène ciliée, tacepcde, 6 IV,
p. '3t2. X
On e n voit*'toute l’année sur les cotes de l’Isle-de-
Francr, mais- il n y ^ ^ t n i s l ’s bien commun. Il n i lé cède
point aux àiatres-pour lë^goût;,.«^
Jusqu’ici nous ne- faisons qu’éxtrairèél’article de Com-
merson^ mais nou$>a|p®^; d#s échantillons de douze? etide
quatorze pences*“ veiU# 4 e t JIsIe-«dè^Lrnn®e, desséchés^ et
d’qutres; plus^ëléf$ dans là liqueury les uns apportés des
fies Sandwich par MM. Quoy e t Gayinard, e t les autres
dé Vfie de Bourbon ç% de la . cote? d e Coromandel par
M. Lescbénault, sur lesquels n ou sa v on y pu faire encore
quelques ^ s^ y^ tien s.
.Cette -espèëek le corps asséz'haut e t; fort comprimé:' Les âvbus-
• 'éûtêSdfe a l i g n e latérale Ont des branchés p lus ttonibrëtisàes et plus
» * délicatès¥<|yë? dans la p lupa rt ;|âé^4!âMf«s espèces f éfes ‘ëcaiïlesKsônt
- 'très-grândës et â-ün?contour peu régülièr , ’ leü r base n ’À que Üinq
erénelure^ :îls eu p ortent de petites jusquësrur-'ïef milieu de la lon-
« guehé âeda caudale. Le sous-orbitaire «est p lu s long que k rg e , e t les
■ barbiloiLs ? a tte i^ en t aü nkùns l’îmgle d ù préopterdule. ;
Gpjit . sy tr - individu desséché de cette espèce qui a
perdu ses barbillons, e t oh le limbe des écailles sè'Vlis-
tingne fortement du disque, que M. de'Laeép'èd#! établi
sa|scien/kUée IV, p. SoB^ët 3 i a ) . f i était d’autant plus
néQQ^ai^e -que, ^oÿis jénjpsgions ici la remarque qua moins
d’avôir, coinme nous, sous lès yeux les pièces qui en font
Ja preuve^ personne n’aiurait pu même soupçonner une
pareille méprise.