pouvons rapporter qu’^cette espèce^ à la page 48 3 ’nn
imprimé japonais sur les poissons, qui est à la bibliothèque
du Muséum d’histoire naturelle : c’est de cette figure que
M. de Lacépède (t. IV, p. 333 et a fait son holocentrë
blanc-rouge \ L’enluminure y marque des lignes alternativement
blanches çt d’un fose vif : lés nombres des rayons
e t la disposition des épines operculaires y paraissent à peu
près semblables^ mais ce-sont des détails sur' lesquels bîà
ne peut pas - attendre une exactitude parfaite de la part
d’un graveur du Japon.
L’holocentre tétracanthe de M. de Lacépède (t. I,V, pi 334
et 373), d’après Oè q u i’est dit de ses ventrales., dès;>%ifës
de son crâne e t des épines dé ses pièces operculaires ,!<pst
évidemment un poisson du genre qui nous ocçupe ; mais
comme M. de Laetipède ne > lui compte que dix rayons
mous à la dorsale, ot qu’aueun des holocentrqs que nous
avons pu voir n’en a sb pep., nous soupçonnons qu(v sa
description est faite d’après un individu mutilé de l’espèce
aetueîleu.
Toutefois, comme les mers orientales produisent;plusieurs
espèces très-voisines de celle-ci, ainsi que dé la
précédente, il nç ferait pas fthpossible que ce fût^ï’une.
d’elles qui eût été décrite par. quelqu’un des auteurs que
nous venons de citer; mais ces naturalistes n’ayant point
donné de caractères suffisamment comparatifs^ il est désormais
impossible d’affirmer rien de positif £i ceV égard.
J. M. de Lacépède nomme ce livre un manuscrit chinois, et en cite la page 25;
mais ii y a en cela erreur et faute d’impression.
Z /H o LO CENTRE. TÏÈR&
( H o b c e n tr u m tie r e , noix) w
MM. Lesson et (Jarnot, naturalistes de l’expéditioir
Duperrey, viennent de rapporter d’Otaïti un holocentre
encore plus semblablç. ài çéjui d’Amérique que ne l’est
celui des Indèi- ; >,
Se» formes so n t les mêmes que dans n o tre première espèce, et
la comparaisonla> plT^|s«iigiieu^e, ne kÉ a.Jaissé apercevoir que
I les,di#éiÇptiM,s suivantes; : p lu s étroite, il a h uit
, || ^payppsà ses palxnettes ; sjes sous-orbitaires postérieurs, sont u n peu
. , j,piusi9Jrges ; lgsf deux, J p iç e ^ d é ^ s opercules so n t égales entre elles.
JLia partie moll’é de sa d o rsa le , n i sa caudale, ne se prolongent*pas
autant en pointe, et les deux lobes de sa caudale sont égaux Ses
épines dorsales sont au nombre de douze, et moins hautes à p ro p
o rtio n , et les dentelures de ses écailles moins profondes.
I>. * 2 /1 4 v A ...ty 9 . i l
Eés naturalistes qtn f o n t vu vivant ou fra is, le décrivent comme
éntièreibent çoloré d’uri rouge éclatant dé. vermillon fondu àvec#du
carnrin, e t Miqpæf'ée mêïçnt des reflets irisés.
Il est commun dans les^éoife de la barre dé Matavaï.
Sa chair estf délicate, biès naturels fe nomment tiéré,i et
en apportaient bèàucoup à bord. Wesf probablement la
troisième dés'variétés indiquées!par Forster dans le Bloch
àë Sçtmeider, pV àbo^sous l’e rioiçLcrëhéerèe. *
1. Au mônTênf ( ^ f e liriè cette feuille à l’impnSsion, je reçois Tè Bel ouvrage
dont M. Benaet vienfc de corpmencèr la publication ; et j’y vois (; pl. 4 ) r sous lie
nom à’holocenirus ruber, un holocentrnm (dons, le» sens où. je prends ce nom)
entièrement d’une belle couleur rouge comme notre tiéré, et qui lui ressemble
aussiipartes caractères^ si ce n’èstqù’il paraît plus court efcplus gros; mais l’auteur
ne lui donne que neuf rayons' mous à la dorsale èt dis à l’anale, ce qui serait