X ’HOLO CENTRE LION.
( ffo lo c e n tr um - /eo > n o h .) ;
r Les mêmes haturalisteS ont apporté diè BorabâraÈinqe
dès_ile$ dé la* Société^ et <dh JV'aigiou, ;fle fà
pointe nord-est de la Nouvelle-Guinée^. une belle espècej
qui parait devenir la plus forte du genre; elle'ëst surtout
plus haute jet plus épaisse que l'orientale elle-même.
Son caractère le plus apparent est dans peu
^ ‘«fconé^ê, tandis que-toutes' les autres: l’ont® c<mvé|jp. Du reste if , sa
r tête est comprimée, ses palmettes o n t h u it h r in s ,‘le' dessus de io n
orbite est-hérisse- il y a à son p rénûer soife-ôrBilhirenné^grosse
dent su r la racine d u maxillaire,- et une a u tre 1 é ^ ëA ie n T ’g ré ls e ,
sous' hi tiers anterieur de l ’orbite, aVèetrçfis ôu qùa'tre pètftéàeiitre
' deux. Les sous-orbitaires suivons sont ëferbïlàne t vtjès-fihément dèn-
telés. Le b o rd montant du préopercule-â dés^déntelurê§Ptîà ïf^ e u
’'grosses et courtes. L'épine/de son angle est énorme, plus forte
qu’à aucune autre espèce, et marquée de deux, sillons lopgitjidi-
«aux. U n ’y ». que quatre à pjuùq petites dentelures sous le bord^de
sa hase. Au contraire, l’opercule ne se te rmineque paç deux épines
médiocres et presque égales. Ses bords sont finement dentelés!*et
il ést k riê sur presque ih u te sa largeur; mais le s o u s - o p e r e ^ p s t
lisse ou légèrement veiné, et n ’à de dentelures qu ’en petit n ombre
dans le bas. L’écaille sursçapùlaire est dentelée ; mais n o n les deux
autres os de l’épaule ; les épines dorsales et anales sont .feites : la
membrane de la dorsale, après la dernière épine, s’abaisse.au p o in t
qu’o n p o urrait dire qu’il y a deux nâgéoi]?<4.; sa- parfie lmolle est
d’autant.pins singulier;\<jne dans toutes le&.aiitres espèeeSi-c’esit l’anale qui en a lé
moins. Les rajoiis mous des. ventrales et les-rayons brauchiostèges ne sont'Comptés
que pour cinq, et ici je ne .douté, point qu’il n’jr ait erreur, Car. aucun1 holocentrum
n’eQ a moins de sept <jes premiers ef^de hoit, 4és. autres. Ce poisson a- quelquefois
deux pieds de longu et est fort estimé à Cejlan comme aliment.
-assez pointue , e t a u n au- deux rayons ,de plus que dans la plupart
| des Vautres; les lobes de. la queue sont obtus e t à peu près égaux.
D. 11/15-cfu 16 ; A."é/h) o u 19; P. 1 5 ; Vrl/7.
Ge beau p o is o n est entièrement d’u n rouge incarnat .avec éclat
métallique : les lignes dé reflets sont peu apparentes. Sa forme générale
rappelle beatmaupèéiie d e là varible. Nous en avons u n indiv
id u de! plus d ’un pied. Sbn sqùelfette; sauf les différences de p ro p
o r tio n , qéd'fs’aperçoivent dès l^extérieur; ressemble à ceux de nos
deux premières espèces» : sa cavité de l’oreille n ’est p o in t en forme
de tu b e , mais elle a un; grand espace membraneux
J’en trouve une figure "hssëzr méconnaissable dans le
Recueil de&Moluques de Corneille Viaming,
sous le nom dé ckoiiwerlakje; elle-est copiée dans Renard
( PL I f » I B H mais si mal qu’on la prendrait plutôt
pOur Pepibulus ou fîlôii’ {^Spàtus insidiator, L.).
La inême^^^ce^yiént de nous'être1 apportée des Sé-
chelles par Ml'Lussumier en beaux échantillons, dont l’un
a pres- tfe quinze pouces. On la connaît dans eéà îles- sous
le nom de lion.
■ X ’H oloçentre d’A rarie,
( ffo lo c e n tr um s p in ife rum ; nob.; Scicena sp in ifè ra ^ F o r s t .)
M. Ehrenberg a rapporté, de Gosseir, sur la iper Rouge,
un holocentre qui; ressemble ,à-«oc lion plus ,qua aucun
autre.
Son chanfrein, ses palmettes, sont Semblables; mais il a un ou
deux raÿôïjs moiis de ïfftoins à là dorsale ; le bord montant du
préopercule .est'vertical , tandis que . dans le lion il se* porte obliquement
en avant en descendant; ses dentelures, sont plus nom-
3. % 20