Elle vit de petits poissons, de petits crustacé:: Ascanlus
a trouvé dans son- estomac des: filamens de zôstefa;
Nous ne répéterons pas tout ce. que l’on a dit du pernicieux
effet des. épines de la vive : rayant aijygün canal $
ne communiquant j avec aucune glande, elles, nei&p&uyent
verser dans les plaies uE^enin proprement dit; mais eomin#
elles sont fortes et très-aiguës,, elles font sai^^dontev des
piqûres profondes, qui^comme toutes les HëJttres de
ce genre, peuvent avoir des suites graves«, »si l’on nWsi&in
de les élargir et d’en faire,sortir le sang : ÿ|e^
ment le remède le plus sûr comme J# plus sii^pkry.étf biûn
préférable à toutes ces applications van|ee§-pa^e>^â^çign^
Il p^put que la vive1 se^sert, de-ses-'arEa,ëS™^^p)eauj(j^1yp
d’adresse, ce qui la renddWtant plus dangereuse Qu'elle
vit encore iong-temps-àprès avôir été tirée; d-e l’eà^u Son
instinct là porte à s’enfouir dana le sable, eth©lle$fa|use
souvënt des accidens à ceux qui marchent sur lés bords
dë la mer, ou qui y- fouillent sans précaution..
Dans beaucoup d’endroits les marchands, de p q â ^ n s et
les pêcheurs, la redoutent même après/sa. mort r et.ne l’ex-
posént en vente qu après- avoir coupé sa premj,è^dorsale~
L a grande. Vive a taches noires de la Méditerranée*
ou Vive araignée. |
XTrachinus areweus, Bissfîf
La grande vive de Salvien,, dont nous faisons notre seconde
espèce, est moins alongée que l’autre,
1. Draco niajor, Salv. y (o\.jVf pisc. AfjCopië par-Willuglifey, pl. S. 10,, fig. I
et 2; Araneus tertius, Aldroy., Pisc., p. 25g ;4Aranei species altéra,,W0t , g. 28g 5
Tr. araignée, Risso, p. rog, . "
8a haûteur n ’est que cinq fois e t,u n tiers dans sa longueur; sa
!tèt%#l'apssi.plus hajite, car sa hauteur fait les trois.quarts de sa
longueur ji'ûrdans la vive- Commune elle n ’en fait que les deux tiers ;
.suxémuseau est plus courte plus vertical; son oeil plus p e tit, moins
‘ '’^ p p r p S ë de c eM i^® 'F âû h e* /é ^ p 'Gefte espèce à constamment
’ f%e|»t epïnèVà sa- première dorsale.’ Oii en compte à la seconde vingt-
• h u it, ét à l’anale deux épines et vingfc-neüf rayons mous.
b ; " ï— '28; A . 2'— 2 9 ; etc. '*
Le fond de ,s& çptdeuy est, aussi u q gris roussâtre, plus pâle vers
le ventre ,«ou-|ï | est “teint de jaune, tn a is sem é p a rto u t, à la tête,
"au j l o i et' aux flancs, dé petites tachés ou points serrés d ’u n b ru n
noirâtre.;iCes,.points pâlissentef deviennent plus rares à mesure qu’ils
' ^ ‘ïaj^jrochénC* dii‘ véntre.' Sous la ligne latérale, à compter de
F^ndroit qui r é p ô â # ^ te p ointé dé la; pectorale , et jusque près
de la caudale, règne u n e suite de grandes taches noires, au nombre
de' six tw*, s e p t, formées de points plus rapprochés que les autres.
La première “-dorsale est n o ire , avec quelque marbrure blanche à
sa. partie postérieuré.' La seconde' a des suites de points bruns tantôt
sur, les rayons, seulement, tan tô t aussi sur leurs intervalles. A sa
basé i l ’y r a du blanc m a t, e t; a e ë qu’il paraît, quelquefois des
taches jaunes; la Caudale a aussi des taches brunes bordées de jaunie,
ou mêlées‘de taches jaunes: son tiers postérieur est n o ir ; l’anale a
11 une bande longitudinale b rune ou jaune. Les pectorales et les ven-
| traies s o n fd u même gris que le fond.
La figuré de Salvien (aux nombres des rayons près)
rend assez bien ce poisson; seulement les taches brunes,
grandes^et, petites, n’y. sont pas assez prononcées.
J Les nombres que Brünnich (p. 19 ) attribue à sa deuxième
variété du trachiniis draco (D. 27, À. 29), semblent indiquer
cette espèce-ci; mais ce qu’il dit des couleurs (p. 2 0 )
se .rapporte, à la suivante.
C’est l’espèce actuelle que M- Risso a décrite, bien qu’il
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