LIVRE TROISIÈME. PERCOlDÉS.
compte de n eu f à onze dans chaque palme : lé précédent n’en a
que sept. Le dessus de so n orbite .est hérissé ou-âpre , et non pas
strié. Il a au sous-orbitaire» sous le b ord antérieur de l’o rb ite ,u n e
pointe dirigée .en dehors, qui se montre moins à celui d ’Amérique.
Les deux premières dents du b ord inférieur d u sous-orbitaire sont
moins fortes, et les suivantes le. sont davantage. Aucun de ,ses
échantillons que j’ai sous'les yeux ne montre l’inégalité entre lès
fourches de la 1 queue, qui est si sensible dans le précédént.. Je ne
compte enfin qup douze ou treize rayons mous à la dorsale, et
h u it ou neuf seulement à’! l’anale. •
D. .11/12-ou 13-; A.'4/9^tc. --
11 faut q u e jè s bandes alternatives de rouge et d’o r o u d ’argenti
soient plus apparentes que dans l ’eSpèée d’Amérique; car.tous les
observateurs les o n t mentionnées : elles sont déjà bieh’iiîafquées
dans la figure de Seba ( t III; p i â y . fig; ^ qui a servi de premier
type à l’établissement du genre.
1! holocentrum orientale a le foie épais et composé de deux.lobes
triangulaires, d o n t le gauche .est beaucoup plus volurpineux que
le d ro it L’éStomac est fin sac/large, peu alongé e t'a rro n d i è n arrière.
.Là-branche montante est de longueur médiocre, dirigée vers
le diaphragme, eptÿédés deux lobes du foie. On compte, hutit àp-
pendices coecales à gauche, et treize à droite de 'la branche, auprès
d u pylore- L’intestin fait trois replis. La vessie nâtatoirêrest grande,
simple, e t à parois fibreuses et'argentées.
Son squelette ressemble en général à celui de l’espèce.précédente,
excepté que ses vertèbres so p t plus courtes à proportion ;^mais nne
différence plus essentielle, c’est qu’il n ’y j t p o i n t à la base ..de s oh
crâne ces tubes ouverts d o n t n o u s avons parlé» et que les parois
de-la cavité qui renferme les pierres de l’oreille y sont seulement
assez minces.
M. Leschenault, en nous Tènvoyant, assure qu’il est rare
dans la baie de Pondichéry, où les naturels le nomment en
tamoule maduréminé, Son corp3 est marqué, ajoute-t-il,
de larges bandiës longitudinales, Alternativement rouges et
èsrtb-’-|)l«S" foncé?vers le dos ; plus rose
vers te ventre $ l’iris est blanc et rouge; les nageoires sont
ronges.lOn letrouve bon à manger. Ce qu’il dit de sa rareté
à Pondichéry Explique comment Russél n’en a point parlé
dans ses Poissons de Yizagapatam.
Renard, qui en donne,une figure'grossière (t. I, p i ng,
fig. 1 5 g ), ÿ marque bien les raies. Gàt auteur l’intitule du
nom prétendu h de schouwer dick, et loriginal
manuscrit de Ylaming, dont il a tiré : cette figure en la
gâtant, l’appelle chouwèr goes, termes plutôt estropiés de
l’anglaijsÿi et signifiant cârùird çn oie belle a v o ir .
. Ÿalentyn, qui copie aussi la figure de Ylaming (fig. 187),
l’appçlle, p. 3g o , : en malais ikan badoeri ja n g ongoe ou
poisson de roche épineux pourpré. Il le dit grand comme
une iperité perche, et der très-bon goût.
lia perche de la dÇomreHe-Bpetagne, des manuscrits de
Gommërsoôÿ devenue la perseque praslin de M. de Lacé-
pède ^t. IY, p. 4 1 ne diffère en rien, de notre holocentre
des Indes, et la description que Commerson en a laissée,
peut ajouter quelque chose au détail de ses couleurs.
Elle à dé chaque côté sept iignes d’u n rouge foncé, alternant
* avec autant"; dé lignes d’u n rouge clair. Toutes ses-nageoires sont
d ?un jaune rougeâtre. Le bord supérieur de sa dorsale est p o u rp re ,
ët il.y a uB tra itro u g e à sa base. Il y a aussi une marque pourpre
â l’anale, entre le deuxième, le troisième et le quatrième rayon.
Commerson a: pris ce poisson au port Praslin, entre les
roches et les coraux, et il a trouvé sa chair bonne : il faut
qu’il ait observé la violence de ses blessures, car il désigne
son troisième.rayon de l’anale par l’épithète d'atrocissimus.
Nous trouvons encore une figure coloriée, que nous ne