La SPHYRÈNE DE G^3ypRSO:N.
(Sphjroena Commerspxi^ nob.).
Nous sommes obligés de regarder" encore comme une
espèce particulière de là mer dès Indes, celle don^ Com-
merson a laissé*un individu sèç.p| deux dè^ÿgs sans ,ex-
plicatkm, l’un desquels. e§t .gravé .dans M* de iLacép^ide
( tV , pif 8 , fig. 3 ) sous de nom de va rié té de la sphjrrène
chinoise.
• Elle n ’à^pas, commfe celle do“n t nous venons idë p a rle r, l’affgle
d u préopercule saillant e t'd ila te en membrane, mais 'ëexj^dsâest
arro n d i comme dans toutes les àutresloJjiÇn*dpertffle?ri’a q u u n e
poiiitfe, comme dans" celle cFEurope, et n o h 'dteüx / ‘comme’ dans
le jello. I
^ Sa tête est ifl'Ôins alongée que dans l’espèêêJd’Eurqpe'. Lé'boùtf de
sa mâchoire plus court-et* plus obtus. Sa priefnlêre 'dorsale' 'ét^,Qn
anale sont-placées plus en avanty e t-a p e u ^ è& j^ s^Y& . la fin. de
la peqtoralg, .comme dans to u te s les espèpes n o n e um n ^ n n s s , la
bécune exceptée. U ne paraît pas que le noirâtre et l’argentedelSQu
corps soient festonnés, n i même que*çés deux couleurs"tranchent
Funè sur l’a u tre /m a is il semble p lu tô t que le noirâtre 1du JaqsrCT àit
disposé y au moins p a r lés reflets, eh lignes lOrigitüd in aM), suivant
la direction de celles des écailles, et qu ’il se perdait pa* ahiairces
dans l’argenté. |
Ses nombres sont les mêmes que da^s to u t fie ^epre,; , ,
B. 7 ) D. 5 ^ 1 /9 ; Ai l ^ ^ t c .
Commeison en a* eu des échantillons der; spize < p opçes
de long, comme on en peut juger par ses figures, qui sont
annoncées être dé grandeur naturelle..
Malheureusement Jrûr né trouve rien sur tteoadissoh
dans les manuscrits qui nous restent de cet infatigable
naturaliste.
U ‘SOeftè: espèce est', <ju?il nous paraît, Xallualu où
brochet de Renard (t. 1, pl. /fO, fig. 302^ copié deYlaming
(n.° #j)y et représenté aussi dans .Yalentyn (n.° 70).
L a S p h y r è n e Bfe F ô r s t e r .
(jSphrrcena F o r s te r ï? )
i.: Parmi lés dessins -de‘FctSter, conservés dans la bibliothèque
de Baûks y -;#|ti.‘‘WôiÉÉtfe Un fait à Otaïti et intitulé
C$&3c s p fo y roe n o id e s , qui représente une sphyrene differente,
à ce que nous pouvons jHgér’/'de toutes celles qui
précédent. ; •
SêPfôririès SOià eiaCtèméht'cettës de là sp h y rèn e d’Europe] elle
a le b o u t d&la mâchoire inférieure aussi lo n g et aüssi p o in tu , le
préopercule arrôndi', une seule pointe et peu sensible a l’opercule,
la lïgOe latérale droitey mais elle paraît u n p eu plus co u rte , et sur-
to trt plie a , comme les espèces qui viennent d’être décrites, les
ventrâleS et la première dorsale vis-à-vis la fin de la pectorale. On
n e v o it pas sur ce dessin, au simple tra it, quelle est la distribution
des coifleuts.
Forster apparemment navait pas laissé de description
de cgt|e sphyrqne,puisquon ne la trouve pas mentionnée
dans le Systema de Bloch.
Nqus l’indiquons ici pour appeler sur elle l’attention des
voyageurs.
La S p h y r è n e d u J a p o n . •
y S p h y r am a jq -n o n ica h ) ;v
Nous ajouterons encore comme simple indication, que
dans l’imprimé japonais sur les poissons, dont nous avons
déjà extrait plusieurs faits curieux, on voit une sphyrène