breuses et plus fines, ainsi que celles de l’é p e re u le ; l’épine préq*
perculaire est u n peu moins forte; mais celles de l’opercule le sont
davantage Les |qb§s d | is^ ^ e u ^ ^ m t p q ip tp ^ .
T o u t son corps est d ’un rc®ge/aeverrmll(5ii /p lu s vif sur le dos,
plus pâle surle .ventre ; tacKeté de vermillon phisfonc é dans, l’angle
dechaqüéécaiMe; mais sans y former des lignes continues/ comme
dans l’oriental. La première ddtssfle.est d’un vermillon très-foncé,
et ses épines sont u n peu jaunâtres , tandis que la dorsale molle
e st, ainsi que l ’anale et les pectorales;, jaunâtre, aVec des,,rayons
rouges : les ventrales sont f©se i vif. La caudale est; presque toute
ro u g e , et seulement bordée de; jaunâtre.,^
11/1#; ,A.,4/9â. et».
Cet holôcenttum a le foie petit : ses lobes sont tétraèdres, et le
gauche descend fort en arrière dans l'abdomen; L’est q mac est petit,
cylindrique, a rrondi en arrière. Lès appendiégs. çoecàles sont au
nombre de dix à gàhehe, et .de v ingt-trois à vingt-’câiq.a$' droite.
Plusieurs de celles-ci s’quvrent .en digne, l’une derrière l’autre, dans
le duodénum. L’intestin fait tro.is Kplis.-La vessie aériemae est.alon-
gée, é troite, comme j^pindrique. Ses parois sont.-épaiss.es„et d’une
b d lè çouleur argentée. /• .
Cette espece jutraît laplus commune tfenslftemer
et nous ne doutons point qné’cé né- Soit le scioena, spini-
fe ra de Forskal. En effe%\çe que cet observateur rapporte
des caractères de ce poisson, répond exactement ac e îifr
du genre des holocentrums; mais comme il ne parl<f *|>as
des raies, «t qu’il décrit la couleur comme un rouge tirant
sur l’argenté, il doit avoir eu celui-,ei sous les yeux plutôt
que l’oriental, qui d’ailleurs est bien plus rare dans cette
mer. Sous le rapport générique, sa description est fort
claire et fort détaillée ; mais n’ayant pas été reconnue par
Bloch, elle ne l’a été par personne, et elle figure encore
dans les systèmes d’ichtyologie, tantôt comme celle d’une
ècîêftiSf tantôt comme celle d’une perche.9
Forikal fait une remarque sur la graisse qui s’amasse
dans l’abdomeh de ce poisson, que nous avons trouvée
juste pour la plupart; des espèces du genre ; il ajoute que
les, piqûres de ses épines causent une douleur poignante,
comparable à celle de l’aiguillon du scorpion, mais qui
cesse après quelques heures.
Geft^êspéce »habite parmi les -récifs de coraux. Elle se
mange r les Arabes de Djidda l’appellent asmud ou ga-
haja.? . *
Z /H û l o c e n t r e a g r o s s e s é p in e s .
(H o lo c e n tr um h a s ta tu m , nob.)
’Lé Cabinet du Boi possède un holocentrum d’origine
incformi^jf; tre^-semblable à celui d’Amérique,
jm a is dont les écailles sont moins profondément striées; qui a la
troisième épine anale plus longue à p ro p o rtio n , et d o n t surtout
l’opercule se termine par une seule épine et plus forte que celle
Ô’aucqn des autres. Les. palmettes de son crâne o n t chacune neuf
b rin s , e t le «dessus de son orbite est hérissé ; son sous-opercule
qst fortement strié et dentelé; ses nombres de rayons ne s’accordent
pas n o n plus entièrement avec ceux des autres espèces.
D. 11/14 ; A. 4/9; G. 19 ; P. 1 S ; V. i/T.
On Voit u n reste de tache n o ire entre les deux première rayons
-de sa dorsale , et son corps paraît’avoir eu des raies bien marquées.
C’est de cette espèce que Duhamel donne une figure * 4
1. Scioent% spinifera, Gmelin et Shaw. — 2. Persèque porte-épine, Lacépède, t. IV,
p. 4 1 8 . — 8 . Forskal, p. 49*
4. Sous le nom de poisson qui affine à la crabe des achottards (qui est un serran).