ÇYÇLOSTOME. ^
( Upeneus cjrplostomus „ nob.; MnlliM^plçgtoipe* Lac., t. III,
■ • P- 4?%^ . :
Il y a encore dans les collections de Commërson un
grand ûpénéus.enhërbier et en dessin, mais sâms étiquette
ni description, dont M. de Lacépède• à fait graver la figure
(t. III, pl. 19, fig.‘3 ) sotis le nom de mulle (ffilostome. Uk
nom tient à- ce que le dessinateur, qui travaillait sur un
sujet desséché j lui a représenté la bouche "comme si ellë
était circulaire; mais dans le fait elle n’est pas dans ce
mulle autrement que dans If,reste du genner^
Il ressemble beaucoup ^uoryageor, si <sé,n’est que-son sous-orbitaire
est plus alongé, et surtout que les tubes dé saligné latérale
11e forment point des arbuscules, et sont seulement un. peu déchiquetés
par 1rs bords, et même on pourrait encore soupçonner.que
.c’est le produit de la éompressiok et du dessèchement, La figure,
qui est de Jossigny, ne peut lever ee doute, parce qu’a^pUnetde
eeUes du Recueil de Çommérson n’â marqué ce*détail, si âêfih’est
celle que eet habile observaieuravait faiteîM^même de sdh mulle.
fiarberin. Gettè fig#e n’est pas'non plus 'coldrée^eiê.feit aller le*
barbillons jusqu’auxha^esrdéAventrales ) gt.mpn.tre les ^ÿoRs-'coninie
il suit : • d . 7 — 9 ; A. 7 ; :(3. 1 5 ; P: 16 ; V. $ÊÊ
L’in d iv id u , desséché, est long dé quinze pouces, et n ’â plus de
barbillons.
Cest un individu plus petit de la même espèce , qui
avait aussi perdu ses barbillons, que M. de Laèéjiède
(t. IV , p. 3o8 et 3 12 ) a décrit sôus le nom de sciene
heptaemthe; erreur toute semblable à celle qtfe nous
venons de signaler relativement à Tespèce précédente.
1> Saine heptacantke, Lacép., t. IV, p. 3 1 2 .
Nous croyons avoir' retrouvé cette espèce dans la belle
coHeetiôn de poissons que M. Dùssumier nous a rapportée
en 1827. L’individu a été pris aux îles Séchelles, et est
èpnservé dans la liqueur, en sorte que l’on est plus sur de
ses formes.
La tête est des p lus dongées d u genre; d ie prend plus d u quart
. de la longueur totale, et excède en lo n g ü e u r la hauteur d u poisson.
L’oeil !est au tiçrs postérieur, et n’a pas le sixième de la longueur de
la tête, ce q u i fait quç le sous-orbitaire est très-alongé. Sa surface est
à peu près lisse. Chique mâchoire a une rangée de petites dents
cpniques et mousses, dont les mitoyennes d ’en h au t sont u n peu
p lu s fortes; mais il n ’y en a aucunes au palais. L’opercule a une très-
p e tite ép in e Les barbillons atteignent la base des ventrales. La première
dorsale est ponctuée, des deux tiers de la h auteur d u corps,
et du double de celle de k deuxième. Les écailles sont un peu rudes,
t ^ i t o ê d u vërfe drêpoU, et Ont le bord lissé. Les arbuscules de k
ligne la té ra léont le tro n c co u rt et grós, et beaucoup de petites branches
courtes et fines, irrégulièrement disposées en rayons. Les
fourches de 1a caudale o n t le cinquième de k longueur d u corps.
D. 8 — 1/9-, A . G- i S ; p- 1 € ; v - V8-
' Ce mulle était d’un rose assez v if sur le dos , plus pale sous le
ventre, sans aucunes taches : sa deuxième dorsale et son anale sont
jaunes. La p r e m i è r e s u r sa h ase, quatre rubans serrés, b ru n s ,
v io jâ ts ê s la deuxième, quatre lignes étroites, lilas et plus écartées.
La longueur de l ’individu est d’u n pied.
jL ’U p é n é u s v e r m il l o n .
( U peneus c in n a b a r in u s , nob.)
Nous devons à.M. Reynaud encore un de ces upénéus
à dents coniques et pointues sur un seul rang.
On ne lu i voit aucune trace d u tra it n o ir des flancs, n i de tache